Après la signature de l’accord de paix le 15 mai, au Centre international de conférence de Bamako, devant une dizaine de présidents africains, des chefs d’institutions et organisations internationales, des anciens ministres et anciens PM, les journalistes ont eu l’embarras du choix, triant sur le volet des personnalités à interviewer. Tiens, … l’ORTM tombe sur un ancien ministre malien et veut l’interviewer. Surprise, car le ministre décline l’offre, mettant le journaliste dans l’embarras. Mais cet ancien ministre avait une proposition alléchante : « c’est lui qu’il faut aller interviewer », dit-il, en pointant du doigt l’ancien Premier ministre Moussa Mara, qui était assis non loin de là. « C’est lui, son accord qui vient d’être signé, c’est l’accord de Moussa Mara », dit l’homme politique, faisant allusion à la visite de malheur de Mara à Kidal le 17 mai 2014. L’équipe de reportage qui est allé dans la direction de l’ancien PM, l’a ensuite évité comme la peste. Les conséquences de cette visite de Mara demeurent, une année après, une équation à plusieurs inconnues (lire notre éditorial).
Source: Lerepublicainmali