Notre interlocuteur, Sidy Dembélé est le secrétaire général du syndicat des travailleurs permanents du PMU-Mali affilié à la CSTM. Nous l’avons interrogé par rapport à la gestion qui prévaut au PMU-Mali, surtout qu’en ce moment ça chauffe dans la boite où le PDG, Idrissa Haïdara et plusieurs collaborateurs ont été arrêtés par le Pôle économique et financier puis déférés.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis Sidy Dembélé, superviseur à la direction commerciale. Je suis également secrétaire général du comité syndical. Le syndicat des travailleurs permanents du PMU-Mali affilié à la CSTM
Depuis un certain temps on assiste à des arrestations au niveau du PMU-Mali. Qu’en est-il en réalité ?
Oui, c’est à travers le rapport de l’équipe du Végal
En tant que syndicaliste, quel jugement faites vous de la gestion du PMU-Mali ?
Ce qui caractérise le PMU-Mali, c’est la mauvaise gestion des ressources humaines ; la frustration ; l’injustice à tous les niveaux. C’est aussi la violation de l’article 8 .1 ;8. 2 ;8.3 et 8.4 ) depuis 2008. Le syndicaliste n’a pas droit au conseil d’administration au PMU-Mali, alors que le PGD est le PCA
Selon vous quel type de changement il faut apporter aujourd’hui au PMU-Mali ?
Selon moi il est temps de faire le recrutement dans les règles de l’art conformément au titre III de l’accord : la situation administrative. Faire la promotion interne des anciens travailleurs et éviter le népotisme, le clientélisme..etc. Que la Direction administrative soit légaliste et éviter le changement unilatéral de l’organigramme. Il y a aussi la pléthore qu’il faut déplorer. Un petit boulot qu’une personne peut faire, on le fait faire par 4 à 5 personnes.
Votre dernier mot ?
J’en appel à tous les travailleurs du PMU-Mali de soutenir leur syndicat afin d’obtenir les revendications légitimes au près de la Direction. Je remercie les camardes qui sont partis à la retraite en cette année 2014 et je leur souhaite bonne chance pour le reste de la vie. Nous demandons également la suite du dossier concernant l’augmentation des salaires des camarades travailleurs.