A l’instar de la communauté internationale, notre pays célèbrera le 3 mai prochain la Journée internationale de la liberté de la presse. Le thème retenu cette année est « Laissez le journalisme prospérer vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et la sécurité à l’ère numérique ».
En prélude à cette journée, la Maison de la presse et l’Institut pour la démocratie et l’éducation au média (IDEM) en partenariat avec Orange Mali, ont lancé, hier, la Semaine nationale de la liberté de la presse (SENLIP) sur le thème : « Le rôle des medias dans la réconciliation nationale et la relance économique ». L’occasion a également permis de donner le coup d’envoi du concours « journaliste en herbe » sur le thème : « Réconciliation nationale, paix et cohésion sociale ».
La cérémonie s’est déroulée en présence de l’administrateur délégué de la Maison de la presse, Mamadou Khattra Maïga, du parrain de la SENLIP, Mahamane Hamèye Cissé, de la représentante de Orange Mali, Mme Adjoby Safiatou Koné, et du coordinateur de l’IDEM, Sadou Yattara. L’objectif de la Semaine nationale est d’encourager et développer les initiatives en faveur de la liberté de la presse. Il s’agit également d’évaluer l’état de la liberté de la presse à travers le monde.
Au programme de cette édition de la Semaine de la presse figurent deux conférences-débats, sur les thèmes « Médias et réconciliation » et « Paix et relance économique ». Sont également prévues des journées porte-ouvertes, des visites guidées de certains organes médiatiques et autres activités sportives. La boucle sera bouclée par une soirée de gala au cours de laquelle des hommages seront rendus aux doyens de la presse.
En ce qui concerne le concours « journaliste en herbe », il sera exclusivement réservé aux étudiants des écoles de journalisme. Pour le coordinateur de l’IDEM, les questions de paix via les médias sont de plus en plus à prendre au sérieux du fait de l’omniprésence des médias partout sur le territoire national et de leur grande audience auprès des citoyens. « Les médias sont des outils très accessibles sur lesquels il faut beaucoup compter dans l’éducation et la promotion de la paix », a-t-il dit. Par ailleurs, Sadou Yattara a expliqué que l’objectif du concours est d’encourager le reportage en faveur de la prévention des conflits, de détecter des talents pouvant accompagner le processus d’édification de la paix et de faire montre d’impartialité dans la couverture des conflits. Il s’agit également de faire respecter l’éthique et la déontologie en relation avec les conflits et de stimuler le journalisme sensible aux conflits.
Aminata Dindi SISSOKO
source : L Essor
