Ça n’arrive pas tous les jours et pas qu’aux autres. Il s’agit des scènes de ménage qui conduisent souvent très loin. Elle sort cependant de l’ordinaire quand les appelées s’avèrent des coépouses de président d’institution de la République du Mali.

 

L’affaire est désormais pendante devant le commissariat de Police du 4^ème arrondissement et fait suite à la plainte d’une des épouses (nous tairons les noms, bien entendu).

Suite à ce qu’elle considérait comme une offense… Enfin, par suite d’un problème de famille, l’une d’entre elles décida de porter plainte au niveau du commissariat de police du 4^ème arrondissement ce lundi 26 janvier.  Les policiers ne feignaient pas d’être gênés. Ils l’étaient au regard du statut de la plaignante. Après tout, c’était la femme d’un haut cadre, politique, institutionnel et par surcroit, dont l’institution a en charge les affaires sociales de la République (il paraît que l’histoire a le sens de l’humour).

L’embarras des flics  fut d’autant plus profond lorsque le mari en personne se rendit audit commissariat. Mais la plaignante ne voulut rien entendre : elle voulait une convocation à l’intention de sa coépouse.

Il fallut plusieurs heures d’intervention de l’époux afin de pouvoir la ramener à la maison. Ce, jusqu’aux environs de 23 heures. Ouf ! Il faut dire que  les négociations d’Alger n’étaient rien aux côtés de celles-ci.

Dure, dure la polygamie avec ses avantages et inconvénients !

Biba Coulibaly

source : La Sentinelle