Chaque année, des milliers d’Africains fortunés s’envolent pour des séjours médicaux aux prix exorbitants. Pourtant, de Dakar à Niamey, d’autres solutions existent.
Abdelaziz Bouteflika, l’ancien président algérien, en Suisse… Ali Bongo Ondimba, l’actuel président gabonais, au Royaume-Uni et au Maroc… Quand on évoque les évacuations sanitaires de patients africains à l’étranger, ce sont toujours ces mêmes exemples qui viennent à l’esprit. Pourtant, les chefs d’État sont très loin d’être les seuls à se faire soigner sous d’autres cieux.
De ce point de vue, la capitale française reste une destination privilégiée. Chaque année, plusieurs milliers d’Africains font appel aux services de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), le plus grand groupe hospitalier français.
Les noms de la Pitié-Salpêtrière ou de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), dans le 15e arrondissement, sont souvent cités, mais ce sont 39 établissements couvrant toutes les spécialités médicales que regroupe l’AP-HP. L’Hôpital américain de Paris, à Neuilly, a lui aussi la cote.
Un tiers de ses patients internationaux – soit quelque 1 500 séjours par an, selon ses propres chiffres – viennent d’Afrique subsaharienne et, dans une moindre mesure, du Maghreb. Mais d’autres établissements généralistes privés ne ménagent pas le…Lire la suite sur jeuneafrique.com