Une trentaine de fédérations, d’équipementiers, de boutiques de sport et d’associations sportives participent à la 2è édition du Salon des sports du Mali (SASMA) qui se tient depuis hier au Palais des sports de l’ACI 2000.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo, la 2è vice-présidente du Comité national olympique et sportif (CNOS), Mme Keïta Aminata Sangaré, le directeur national du sport et de l’éducation physique, Mahamadou Sidibé, le maire-adjoint de la Commune IV, Issa Sidibé et le président du comité de pilotage du SASMA, Sinaly Diakité. Organisé par le comité syndical de la direction nationale du sport et de l’éducation physique (DNSEP), le salon s’étalera sur trois jours au cours desquels plusieurs activités sportives seront organisées en marge de l’exposition proprement dite. Entre autres on peut citer les conférences-débats, un mini-championnat de tennis de table et de volleyball et des séances d’exhibition d’arts martiaux.
Dans son allocution d’ouverture, le maire-adjoint de la Commune IV, Issa Sidibé soulignera l’importance du SASMA dans la promotion et le développement du sport malien, avant de féliciter le comité syndical de la DNSEP pour cette initiative. «Le SASMA permet aux disciplines sportives de se faire connaître du public et d’attirer de nouveaux adhérents. Il ne peut que contribuer à la promotion et au développement du sport malien», dira Issa Sidibé avant d’exhorter les initiateurs à pérenniser la rencontre.
Le président du comité de pilotage de cette 2è édition du SASMA, Sinaly Diakité abondera dans le même sens en indiquant que le salon est une contribution du comité syndical de la DNSEP au développement du sport à travers tous ses segments au Mali. «Cette 2è édition, poursuivra-t-il, intervient dans un contexte particulier, à savoir, la sortie progressive de notre pays d’un conflit multiforme d’où le choix du thème «sport, facteur de paix et de réconciliation nationale. C’est une manière pour nous de contribuer à cette paix dont le Mali a tant besoin.
Le sport est synonyme de paix car il appelle à la fraternité, à la cohésion sociale, à l’amitié, à la solidarité, à l’équité et au respect de l’autre dans sa diversité». «Le SASMA, insistera Sinaly Diakité, est une vitrine pour les acteurs du secteur du sport de communier dans la fraternité, la solidarité et la paix dont notre sport a fortement besoin pour faire flotter le drapeau national partout sur l’échiquier international».
La paix et la réconciliation nationale seront également le thème dominant de l’allocution du ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo. «Le sport est facteur de paix et d’unité parce qu’il n y a pas de barrières linguistiques ou religieuses dans le sport.
Le sport a des valeurs, le sport défend des valeurs et le choix du thème de cette 2è édition du SASMA à savoir sport, facteur de paix et de réconciliation nationale est un message fort que vous envoyez à toutes les Maliennes et à tous les Maliens», se félicitera le ministre des Sports.
«Cette année, révélera Housseïni Amion Guindo, le SASMA a été organisé par le comité syndical de la DNSEP sans l’intervention du département de tutelle comme cela avait été le cas lors de l’édition inaugurale. Cela prouve que le comité syndical peut entreprendre et réussir seul des actions de développement du sport national», dira le ministre des Sports en rendant hommage à l’ensemble des travailleurs de la DNSEP et en les exhortant à pérenniser le SASMA.
L’autre satisfaction du ministre des Sports Housseïni Amion Guindo concerne la participation des sponsors à cette 2è édition du SASMA. «Contrairement à la première édition, il y a eu des sponsors cette année. Cette participation des sponsors nous donne beaucoup d’espoirs pour les prochaines éditions, surtout avec le parrainage d’Amadou Baïba Kouma.
J’espère que l’exemple du président de l’AS Bakaridjan (Amadou Baïba Kouma, ndlr) inspirera d’autres opérateurs économiques et que le nombre de sponsors va encore augmenter l’année prochaine», conclura Housseïni Amion Guindo, avant de procéder à la coupure du ruban symbolique.
S. B. TOUNKARA
source : L’Essor