Alors que le ministre des Armées françaises, Florence Parly, était à Washington du 27 au 28 janvier pour tenter de convaincre le secrétaire d’État à défense américain Mark ESPER de maintenir à flot le dispositif américain au Sahel .
Washington est plus que jamais divisé sur le dossier. Si Mark Esper plaide activement pour un retrait substantiel des moyens Américains déployés dans la bande Sahélo-saharienne(BSS), le secrétaire d’État, Mike Pémpeo, est quant à lui partisan d’un désengagement minimum c’est à ce jour l’option du retrait massif qui tient l corde ; elle est soutenue par le général PAUL NAKASONE, directeur de la National Security Agency (NSA), et le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Robert O’Brien ; Washington a d’ores déjà rapatrié deux avions ravitailleurs du Niger et prépare le retour d’une dizaine de drones ; depuis début janvier, les États Unis ont diminué la cadence de leurs opérations de renseignements et les drones américains ne survolent plus certaines zones telles que le lac tchad
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