« Le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) exhorte le Président de la Transition à renouer, sans délai, le dialogue avec la CEDEAO afin d’épargner au peuple malien une catastrophe économique, financière et sociale qui ne ferait qu’aggraver la situation sécuritaire du pays sous pression de groupes armés terroristes. » C’est en ces termes que le parti du bélier blanc a apporté sa recette pour la sortie de la crise qui caractérise aujourd’hui la relation entre le Mali et les pays de la CEDEAO.
Cette recette, le PARENA l’a faite à travers un communiqué publié le 12 janvier 2022 ; communiqué dans lequel le parti justifie sa position par la situation économique du pays.
« Avec un déficit budgétaire de 617 milliards de francs CFA en 2022 et une situation céréalière et alimentaire précaire, notre économie, déjà en difficulté, ne saurait supporter les sanctions décidées. » précise le communiqué. Selon le PARENA, le peuple malien qui paie un lourd tribut à l’insécurité et à la Covid-19 ne mérite pas de souffrir davantage. Pour sortir de cette crise, le parti de Tiébilé Dramé propose la tenue urgente d’un conclave des partis politiques, de la société civile et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale pour adopter une nouvelle feuille de route et un chronogramme électoral consensuels, réalistes et raisonnables que le gouvernement soumettra à la CEDEAO. « La restauration de la légalité constitutionnelle et la sauvegarde de la démocratie relèvent, avant tout, de la responsabilité individuelle et collective des Maliens. Elles font partie des solutions aux multiples crises que le Mali traverse. Nous devons nous engager résolument dans cette voie sans perte de temps. » lit-on dans le communiqué.
ANDROUICHA