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RFI, France 24 et autres : Des médias de la propagande et de la honte !

Un auditeur de RFI, intervenant depuis la France dans l’Appel sur l’Actualité de Juan Gomez, faisait une remarque très pertinente. En substance, faisait-il, remarquer que les Touareg ne représentent qu’une petite minorité, mais une minorité qui semble gagner la bataille de la communication sur la grande majorité des Maliens, précisément sur les autorités de Bamako. Cette remarque est d’autant juste que certains médias occidentaux, RFI, France 24 en particulier, ont jusque-là contribué fortement à une certaine victoire du Mnla et ses alliés sur le pouvoir de Bamako en matière de communication.

FRANCE24 TV5MONDE RFI

Les exemples sont, en effet, nombreux où les médias occidentaux n’ont pas fait mystère de leur soutien aux groupes armés rebelles au Mali. Souvenons-nous des débuts du conflit. Certes, l’armée malienne était mal en point, mais il est certain que RFI a joué un rôle important à sa déroute. Et l’un des artisans de ce complot médiatique est la journaliste Christine Muraté. Dont on dit, à tort ou à raison, qu’elle serait d’origine Touareg (ou apparentée) et qu’elle aurait d’autres rapports «assez proches» au sein de cette communauté. Ce complot médiatique ne s’est jamais arrêté.

Tout le long de la crise que traverse notre pays, RFI et France 24 se gardent bien d’insister sur les événements favorables à l’unité du Mali, ou sur le succès enregistré par l’armée malienne ou ce qu’elles appellent, non sans parti pris, ‘’les milices pro Bamako’’. Par exemple, il y a eu de nombreuses manifestations populaires au nord du pays (notamment à Ménaka) en faveur de l’intégrité territoriale du Mali et de la légitimité des seules Forces armées maliennes (Fama).

Mais, ces médias de la honte taisent superbement de telles informations ou au plus les minimisent. Tout simplement parce que de telles informations n’arrangent guère la politique occidentale et française visant à diviser le Mali vaille que vaille en Nord et Sud. Ce concept ‘’ Nord-Sud’’, ils l’ont essayé à plusieurs reprises dans le but de faire croire à l’opinion internationale qu’il existe un problème Nord-Sud au Mali. Une façon de préparer cette même opinion à une partition inévitable du pays. Mais cette stratégie n’a pas eu le succès escompté.

Grâce en particulier à la détermination des populations du Nord, toutes catégories confondues (en dehors de la population de Kidal sous la menace des groupes rebelles) à afficher leur attachement à la seule mère Patrie : le Mali. La palme d’or revient sans doute aux jeunes de Gao, qui, mieux que leurs compatriotes de Bamako beaucoup plus nombreux et disposant d’une plus grande marge de manœuvre, ont su faire barrage au plan machiavélique occidental et braver les groupes terroristes quels qu’ils soient.

Quand il s’agit aussi de faire état des opérations militaires, RFI et France 24 sont toujours disponibles pour donner un large écho aux attaques du Mnla et alliés, même lorsqu’il n’en est rien. En revanche, quand ce sont les Fama ou les ‘’milices pro Bamako’’ qui se distinguent par des actions d’éclat, ces médias préfèrent sinon les ignorer, du moins leur ôter l’ampleur qu’elles auraient dû avoir. Certains événements récents montrent à suffisance la partialité de ces médias. Il s’agit, en l’occurrence, des manifestations de joie populaires à Ménaka à la suite de la reprise de la ville par la plateforme, Gatia et autres. Les médias français ont préféré passer sous silence ces manifestations. Alors qu’ils se seraient empressés d’amplifier si de telles manifestations avaient lieu à Kidal contre ce qu’ils appellent les ‘’autorités de Bamako’’.

En revanche, concernant toujours la situation à Kidal, ils ne font que ressasser l’injonction de la Minusma à la plate-forme de ‘’quitter immédiatement Ménaka’’. Afin de permettre à la Cma (Coordination des Mouvements de l’Azawad) de réinvestir le terrain. Tout en sachant que la population de Ménaka a clairement porté son choix sur la présence de la plate-forme, et mieux des Fama .

Un autre événement récent est la cérémonie de signature, le 15 mai dernier, de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali. La non-représentation de la France à un niveau assez élevé (au moins celui du ministre des Affaires Etrangères) est un indice assez parlant. En ce qui concerne RFI et France 24, elles ont préféré insister sur l’absence des principaux protagonistes, le MNLA et ses autres alliés de la Cma. Evitant exprès de mettre l’accent sur la bonne foi de Bamako, l’irresponsabilité et le mépris des groupes armés rebelles. S’agissant de France 24, elle a à peine évoqué le sujet. Tous les Maliens sont conscients aujourd’hui que RFI et France 24 ne veulent pas du bien au Mali. Ces médias sont en mission commandée de leur autorité de tutelle, le Quai d’Orsay (Ministère des Affaires Etrangères français).

Aussi, à défaut de pouvoir se passer de ces médias, les Maliens doivent comprendre qu’ils sont certes informés mais qu’ils le sont très mal et doivent tirer toutes les conséquences. Nous sommes d’autant mal informés que ces mêmes médias nous manipulent également par rapport à ce qui se passe au plan international, notamment sur la crise ukrainienne.

Manipulation sur la crise ukrainienne

Du fait de leurs sources d’informations (RFI, France 24, BBC, Voix de l’Amérique, Voix de l’Allemagne…), de nombreux Maliens ont une fausse image de la Russie et de son rôle dans la crise ukrainienne. La Russie est présentée comme un pays agresseur. Alors qu’elle a été poussée jusque dans ses derniers retranchements. Voici le résumé du film des événements ayant conduit à la situation et sur lesquels ces médias évitent d’insister. D’ailleurs à chaque fois qu’ils font appel à un spécialiste qui met l’accent sur la provocation occidentaliste, ils se ravisent en ne recourant plus à cet expert objectif.

Pour revenir au début de la crise, rappelons que tout est parti de la volonté des Occidentaux (avec son bras armé qu’est l’OTAN : Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) à faire de l’Ukraine ce qui n’est rien d’autre qu’une base arrière leur permettant de se positionner (militairement parlant) juste en face de la Russie. Pour ceux qui connaissent la géopolitique de la région, une base militaire occidentale implantée en Ukraine constituerait à l’heure actuelle la plus grande menace pour la Russie.

Ce serait un acte de provocation extrême. La Russie tient naturellement à sa survie. Après l’éclatement de l’URSS en 1991, le pacte de Varsovie (le répondant de l’OTAN) a aussi cessé d’exister. Depuis, presque tous les pays du Bloc de l’Est ont intégré l’Union Européenne et ou l’OTAN. Les pays Baltes de l’ex URSS (Lettonie, Lituanie, Estonie) ont aussi intégré l’Union Européenne. Ce qui reste maintenant est le rapprochement en priorité avec d’autres pays ‘’ trop proches’’ de la Russie : l’Ukraine et la Biélorussie. Avec ce dernier pays, l’équation est plus complexe au regard du lien consanguin que la Biélorussie entretient avec la Russie. C’est comme le Mali et la Guinée Conakry, ‘’deux poumons d’un même corps’’.

En revanche, avec l’Ukraine, la tâche paraît plus aisée dans la mesure où, depuis la désagrégation de l’Union (suivant un plan de la CIA américaine), les Américains sont parvenus à placer leurs pions un peu partout dans les sphères du pouvoir ukrainien. En favorisant notamment le retour au bercail d’expatriés ukrainiens bien tamponnés au départ. Le but visé : amener l’Ukraine dans le giron occidentaliste afin d’achever l’encerclement programmé de l’ennemi juré : la Russie. Cet objectif est d’autant prioritaire que le président russe, Vladimir Poutine, patriote hors pair, est le principal artisan de l’insuccès des opérations militaires contre Bachar El Assad en Syrie. Cela, les Occidentaux ne lui pardonnent pas encore.

La Russie (avec la Chine) a maintenu ses bons rapports avec l’Iran (autre ennemi juré de l’Occident), même si elle a observé le respect de l’embargo militaire contre ce pays concernant certaines catégories d’armements. La Russie s’est aussi démarquée de l’intervention occidentale en Libye contre le régime de Kadhafi, estimant que les pays occidentaux ont outrepassé le mandat que le Conseil de sécurité des Nations Unies leur avait assigné. Sur le plan de la géopolitique et des finances, la Russie est l’un des artisans principaux de la création des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ces pays dits émergents, se sont aussi permis de lancer un fonds alternatif, à l’image du Fmi (Fonds monétaire international) pour financer les activités de développement de leurs pays respectifs notamment. Si on ajoute à tout cela le fait que, pendant plusieurs années consécutives, la Russie a affiché un taux de croissance assez élevé, cela est assez suffisant pour provoquer la jalousie des pays occidentaux.

Rappelons que la Russie (qui mesure près de 17 millions de Km2, près de deux fois les USA, le Canada, la Chine, et des centaines de fois la microscopique France) est l’un des pays les plus riches au monde en termes de ressources naturelles et minières, peut-êtremême le plus riche. En termes de potentialités pétrolières, elle ne fait pas partie de l’OPEP (dont l’Arabie Saoudite est le 1er pays producteur de pétrole) mais elle pourrait disputer la 1ère place au royaume saoudien. Cela fait forcément des jaloux, venant surtout d’un pays rival voire ennemi.

Cette raison pousse d’ailleurs de nombreux observateurs à se demander si la chute du cours du pétrole de ces derniers temps n’était pas une chute artificielle visant à affaiblir économiquement la Russie (pour laquelle les recettes pétrolières sont importantes) et provoquer si possible une crise interne aux moyens de manifestations organisées par des ‘’manifestants professionnels’’ manipulés et payés par des soi-disant Ong occidentales. Lesquelles Ong ne sont en vérité que des instruments de déstabilisation de la CIA, du Mossad (Israël), du MI5 (Grande Bretagne), et d’autres services de renseignement occidentaux.

Les Russes savent tout cela. Raison pour laquelle ils ont pris (et même tout récemment) un certain nombre de mesures contre une certaine catégorie d’ONG occidentales. Certaines associations de défense des droits humains jouent également le mêmerôle d’espionnage et de déstabilisation. Il y a quelques jours, une autre opération de séduction a été entreprise par ces  mêmes Occidentaux (Union européenne) envers le reste des autres ex Républiques de l’ex Union Soviétique, la partie orientale en l’occurrence.

Il était nécessaire de rappeler ces quelques événements (entre autres) pour comprendre l’intérêt des Occidentaux pour l’Ukraine. Ainsi donc, l’Union européenne a tout fait pour séduire les autorités ukrainiennes à opter pour le choix européen. Le miel avait d’ailleurs pris, puisque le président ukrainien avait dans un premier temps laissé entrevoir son intérêt pour l’Ue. Avant de se rétracter en faveur du grand voisin et frère russe. Depuis, le président Poutine s’était engagé à accorder un prêt de 15 milliards de dollars à l’Ukraine, et avait mêmedébloqué une première partie.

C’est là que les Occidentaux ont commencé à mettre les bouchées doubles. En organisant et finançant ouvertement l’opposition ukrainienne. En instrumentalisant des gens de toutes sortes. Tel cet ancien boxeur, reconverti dans la politique pour la circonstance, qui n’a pas hésité à inviter le président ‘’pro-Moscou’’ sur le ring, ‘’si jamais il était un vrai homme’’. Cette brute et bien d’autres étaient invitées régulièrement à Berlin, chez la chancelière Angela Merkel, chargée de les formater et les financer pour l’assaut final.

Les manifestations se multipliaient au point que certaines personnes s’étaient transformées en ‘’manifestants professionnels’’, payés au quotidien. La pression est si forte que le président ‘’ pro russe’’, Victor Ianoukovytch, est contrainte de faire des concessions. Il lâche du lest en décidant notamment de l’organisation de l’élection présidentielle anticipée dans un délai de trois mois environ. Mais même cela n’arrange pas les parrains occidentaux et leurs ‘’instruments’’ qui se disaient certainementque le président pourrait sortir vainqueur de cette élection présidentielle. Donc, il fallait précipiter les choses, forcer le destin en quelque sorte. Ils assènent donc le coup de grâce en provoquant un coup d’Etat contre le président pro-russe.

Légalement élu, il faut le signaler. (Et au même moment, on ne reconnaissait pas le pouvoir d’Amadou Haya Sanogo et obligeait à revenir à l’ordre constitutionnel. Visiblement, il y a ‘’ordre constitutionnel’’ et ‘’ordre constitutionnel). Le président déchu prend naturellement la direction de la Russie. Les Occidentaux installent leurs pions au pouvoir et, retenez bien, la toute première décision que les nouvelles autorités ‘’pro occidentales’’ ont prise, a été de supprimer le statut de deuxième langue du russe. En d’autres termes, on rejetait la région Est de l’Ukraine à la population russophone en majorité.

D’où la question : Quelle urgence y avait-il à prendre une décision relative au simple statut d’une langue et qui, de surcroît, ne ferait qu’attiser une relation déjà tendue ? Réponse : Les nouvelles autorités sont russophones ; ne sont guère intéressées à l’unité du pays, mais plutôt portées à exprimer leur hostilité à Moscou. Et par la même occasion, ouvrir grandement les portesde l’Ukraine à l’Union européenne. Les conséquences étaient prévisibles.

La Crimée qui, historiquement, ‘’géographiquement’’ et démographiquement fait partie de la Russie, proclame son attachement à la mère patrie : la Russie. Il faut rappeler que la Crimée était une partie de la Russie. C’est un président de l’ex-URSS, qui, dans le cadre d’une réforme administrative (voire sur un coup de tête), a rattaché la Crimée à l’Ukraine il y aquelques dizaines d’années. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, faisait observer un analyste occidental : «  La Russie n’a pas provoqué cette situation, elle en a plutôt profité », disait-il en substance. Analyse objective.

En effet, ce sont les Occidentaux qui, contrairement aux valeurs dont-ils se revendiquent, ont aidé matériellement et financièrement des ‘’opposants préfabriqués’’ à perpétrer un coup d’Etat contre un régime démocratiquement élu. Pour la simple raison que celui-ci avait décidé de se rapprocher de Moscou. Et non de Bruxelles et Washington. Ces ‘’opposants préfabriqués’’ ont donné le coup de grâce à l’unité, à l’intégrité du pays, en faisant de leur priorité des priorités un geste qui fasse mal à la Russie et à la population russophone en Ukraine : la décision de non reconnaissance de la langue russe comme deuxième langue officielle. Une telle décision ne pouvait que signer la rupture entre cette partie de l’Ukraine et le pouvoir de Kiev. À partir de cet instant, comment peut-on en vouloir à cette population de se rapprocher d’un pays dont elle est du reste historiquement  originaire ? Ou encore dont elle est plus proche culturellement et géographiquement ?

Mikael Gorbatchev : « J’ai l’impression que la Guerre froide reprend»

La position occidentale sur la Russie se comprend d’ailleurs à propos de cette crise ukrainienne. En effet, l’Occident, avec les USA comme chef de file, a pu installer à Kiev ceux qu’il voulait, mais la victoire n’est pas totale. L’Est ukrainien, partie la plus proche du pays ennemi visé à travers toute cette campagne ‘’guerre froidiste’’, va échapper à son contrôle. ‘’Tout ça pour ça’’ s’est-on sûrement murmuré à Bruxelles et à Washington. Si victoire il y a eu, ce fut peut-être une victoire à la Pyrrhus, pourrait-on dire.

En somme, la ‘’guerre froide’’ n’a jamais pris fin. Même après cette grande victoire de l’OTAN sur le Pacte de Varsovie que fut l’éclatement de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques(URSS). Ironie du sort, celui-là même qui a été instrumentalisé (peut-être inconsciemment) pour obtenir cet éclatement, en l’occurrence Mikael Gorbatchev, faisait le triste constat : « j’ai l’impression que la Guerre froide reprend », remarquait-il en substance, faisant allusion à la confrontation russo-occidentale en Ukraine. L’Union Soviétique a disparu, mais les Occidentaux ont toujours faim.

Ils veulent en finir aussi avec la Russie, qui cristallise à elle seule tout le potentiel de l’ex URSS : près de 17 millions de km2 sur 22 millions que mesurait toute l’URSS. La basse besogne a commencé en Tchétchénie, avec la complicité de certains pays arabo-musulmans. Mais ce fut jusque-là un échec. L’heure est à l’étape ukrainienne et aux pays orientaux de l’ex URSS. Et leurs médias sont là pour diaboliser la Russie, qui est un pays pacifique, n’ayant jamais cherché à coloniser, à faire la Traite d’êtres humains, à destituer des chefs d’Etat démocratiquement élus.

Malgré tout, les médias occidentaux manipulent l’opinion en mettant l’accent sur les ‘’visées expansionnistes’’ de la Russie. Notamment vers les pays Baltes et la Pologne qui commencent à augmenter leurs budgets de la Défense. Oubliant que, si elle le voulait, la Russie pourrait faire d’eux une simple bouchée, avant que l’OTAN n’intervienne. Même la France, qui refuse à vendre ses Mistral à la Russie n’ose tenir tête à cette grande puissance dont le seul défaut est sa modestie. La France, membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, sait pertinemment qu’elle ne doit sa place qu’à l’influence britannique et américaine (à la fin de la 2ème Guerre Mondiale) et à la gentillesse du président Staline réticent au projet dans un premier temps.

Parce que tout simplement : «La France ne peut être comptée parmi les pays vainqueurs de la Deuxième Guerre Mondiale». Roosevelt et Churchill ont demandé cette faveur à Staline qui a finalement accepté. Les Occidentaux en tirent aujourd’hui des avantages certains puisque ces trois pays (USA , Grande Bretagne et France) soufflent en général dans la même flûte. Et en général contre les intérêts russes. La Chine est mieux respectée à cause de son énorme marché. Dont ne nul ne peut se passer (environ 1, 3 milliardd’âmes) et de se ses immenses réserves financières dont se servent même parfois les Occidentaux.

Bref la Chine est incontournable et intouchable. On peut bluffer un peu avec elle, mais on finit toujours par savoir raison garder, et y revenir. Quant à la Russie, on peut aller plus loin. Sans un grand risque de provoquer une crise financière importante dans son propre pays, d’autant plus que son marché compte moins de 200 millions de consommateurs (autour de 160 à 170 millions). Mais, cette permissivité a des limites au plan militaire. Comme le disait récemment le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, et plus tard le ministre des Affaires Etrangères français, Laurent Fabius, dans le cadre de la crise ukrainienne, ‘’l’option militaire est écartée quelle que soit la situation’’ disaient-ils en substance. Quant à leurs médias de la propagande, eux ne font qu’enfoncer le clou. Au moyen de la propagande. Comme avec ces journalistes de RFI qui tronquent régulièrement une célèbre citation du président Poutine, se limitant à la seule première partie : «La disparition de l’URSS a été une catastrophe …».

Tenez bien, ils s’arrêtent là volontairement. Ignorant expressément le reste de cette citation : «…Mais ce serait une autre folie que de vouloir la reconstituer ». Cette deuxième partie des propos de Poutine, les médias occidentaux, français en particulier (RFI surtout) se gardent en général d’en parler. C’est ce qu’on appelle une information tronquée, visant à manipuler l’opinion. Et ces spécialistes de la propagande, de l’agitation y parviennent en général, ayant en face une audience analphabète au mieux. Intellectuellement paresseuse au pire.

L’homosexualité, cet autre instrument impérialiste

Pour finir, le monde n’est guère à l’abri d’un autre conflit de dimension planétaire. Et l’Occident y serait forcément la cause principale. En voulant dominer tout le monde, en voulant imposer sa culture partout au mépris des autres cultures. Nous le voyons avec l’homosexualité que l’Occident, à travers ses Ong (y compris au Mali), ses soi-disant associations des droits de l’Homme, ses médias, veut imposer partout. Il en fait même maintenant une conditionnalité de son aide. Au même moment, il refuse la polygamie sur son territoire. Un sens du cynisme et du mépris sans pareil.

Le cynisme occidental est tel qu’on n’hésite pas à provoquer des guerres dans un pays pour se partager les ressources, pour donner des marchés à leurs entreprises, pour balkaniser un pays (diviser pour mieux régner dans le but de mieux profiter de l’une ou des deux parties (Erythrée, Soudan, où c’est déjà fait ; RDC, Nigeria, Mali…en cours). On n’hésite même pas, quand il le faut, à soutenir les terroristes et autres djihadistes pour parvenir à ses fins.

La Rédaction

Source: Le Point

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