Face à la polémique engagée autour de la révision constitutionnelle et le doute émis par certains sur sa position, le porte-parole du comité exécutif de l’Adema-pasj, l’honorable Yaya Sangaré, rassure que son parti ne cédera pas à la panique et ne trahira pas ses engagements vis-à-vis du Mali et de ses alliés.

Le parti, rassure-t-il, s’assumera à propos, en toute responsabilité, sans fébrilité. Il a chargé son Président, le Pr Tiémoko Sangaré de transmettre ses préoccupations au bureau de la CMP, car en parti politique responsable et loyal, toutes ses actions s’inscrivent dans le cadre de cette structure sans tambour ni trompette, a-t-il soutenu.

PRÉCISION DU PORTE-PAROLE DE L’ADEMA-PASJ SUR LE PROCESSUS RÉFÉRENDAIRE
L’Adema-pasj n’a jamais produit une déclaration sur la loi portant révision constitutionnelle encore moins sur le référendum programmé. Il est vrai que le comité exécutif du parti s’est réuni en réunion extraordinaire sur le sujet le mardi 20 juin à son siège à Bamako-Coura. À l’occasion, le comité exécutif du parti a manifesté sa solidarité à son groupe parlementaire pour son vote du projet de loi en raison de sa pertinence, mais a exprimé ses préoccupations quant au contexte. Des préoccupations relatives aux conditions d’organisation du référendum sur toute l’étendue du territoire national liées à l’insécurité, au manque évident de communication sur un sujet d’envergure nationale comme la constitution et les points à équivoque contenus dans le document telle l’omission d’une partie essentielle du serment du Président de la République. Il a chargé son Président, Pr TIemoko Sangaré de transmettre ses préoccupations au bureau de la CMP, car en parti politique responsable et loyal, toutes ses actions s’inscrivent dans le cadre de cette structure sans tambour ni trompette. L’Adema-pasj ne cédera pas à la panique et ne trahira pas ses engagements vis-à-vis du Mali et de ses alliés ; il s’assumera à propos, en toute responsabilité, sans fébrilité. Acteur principal du mouvement démocratique, l’Adema-pasj privilégie le dialogue et la concertation entre Maliens autour des questions existentielles du pays en vue de compromis dynamiques. Car la stabilité du pays s’impose à chacun de ses fils, au-delà des considérations politiques et partisanes. Tous les Maliens se doivent de se rassembler pour la PAIX et la RÉCONCILIATION NATIONALE, gages du développement harmonieux du pays. Notre pays a déjà payé un lourd tribut pour la quête et l’instauration de la démocratie pluraliste et le retour de la paix suite à la crise multidimensionnelle qu’il connaît depuis 2012.

Bamako, le 23 juin 2017
Le porte-parole du
comité exécutif
Hon Yaya Sangaré