Le président de la République passe le week-end avec les soldats français de Barkhane, à N’Djamena. Il est arrivé samedi sur la base de Kossei.
Emmanuel Macron est arrivé samedi soir sur la base de Kossei, près de N’Djamena : il passe le week-end au Tchad. Et a partagé le traditionnel repas de Noël préparé par le chef des cuisines de l’Élysée, Guillaume Gomez, avec les neuf cents soldats de la force Barkhane.
Ce voyage sera également l’occasion de rencontrer le président tchadien Idriss Déby, allié de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
“ Jusqu’à la victoire complète ”Sur la base de N’Djamena, où est installé le poste de commandement de l’opération Barkhane, ainsi qu’un détachement aérien et des éléments de soutien et de transmission, le chef de l’État, accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, rencontrera le général Frédéric Blachon, commandant de la force militaire depuis juillet, qui lui fera un bilan de ses opérations.
L’objectif de la France est d’accroître son partenariat avec la nouvelle force antidjihadiste du G5 Sahel, mise sur pied avec l’appui de la France entre cinq pays du Sahel (Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad).
Les groupes djihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l’intervention militaire française, mais ont en revanche regagné du terrain dans le centre de ce pays, et le phénomène s’étend au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.
Le chef de l’État burkinabé Roch Marc Christian Kaboré était d’ailleurs cette semaine à Paris où il s’est entretenu avec Emmanuel Macron qui lui a assuré que la France restera engagée au Sahel « jusqu’à ce que la victoire soit complète ».
Le Tchad subit quant à lui des menaces de déstabilisations sur toutes ses frontières. En particulier à l’ouest avec l’insurrection islamiste de Boko Haram dans la région du Lac Tchad qui a intensifié ses attaques, au nord frontalier de la Libye en crise et au sud où 80 % du territoire de la République centrafricaine est sous la coupe de groupes armés.
Ce voyage sera également l’occasion de rencontrer le président tchadien Idriss Déby, allié de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
“ Jusqu’à la victoire complète ”Sur la base de N’Djamena, où est installé le poste de commandement de l’opération Barkhane, ainsi qu’un détachement aérien et des éléments de soutien et de transmission, le chef de l’État, accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, rencontrera le général Frédéric Blachon, commandant de la force militaire depuis juillet, qui lui fera un bilan de ses opérations.
L’objectif de la France est d’accroître son partenariat avec la nouvelle force antidjihadiste du G5 Sahel, mise sur pied avec l’appui de la France entre cinq pays du Sahel (Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad).
Les groupes djihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l’intervention militaire française, mais ont en revanche regagné du terrain dans le centre de ce pays, et le phénomène s’étend au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.
Le chef de l’État burkinabé Roch Marc Christian Kaboré était d’ailleurs cette semaine à Paris où il s’est entretenu avec Emmanuel Macron qui lui a assuré que la France restera engagée au Sahel « jusqu’à ce que la victoire soit complète ».
Le Tchad subit quant à lui des menaces de déstabilisations sur toutes ses frontières. En particulier à l’ouest avec l’insurrection islamiste de Boko Haram dans la région du Lac Tchad qui a intensifié ses attaques, au nord frontalier de la Libye en crise et au sud où 80 % du territoire de la République centrafricaine est sous la coupe de groupes armés.