Le Dr Bokary TRETA, Président du Rassemblent pour le Mali (RPM), vice-président de la grande famille socialiste, était à New York, le 21 septembre dernier, pour prendre part à la réunion du Conseil de l’Internationale socialiste (IS) au siège des Nations unies.

Une rencontre du présidium de l’IS, qui s’est penché sur deux thèmes : la recherche et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que la promotion d’une croissance économique soutenue et du développement.

Prenant part à la réunion annuelle de la plus grande famille politique au monde (l’Internationale socialiste), avec près de 50 partis membres au gouvernement, et ayant une capacité unique d’influence sur le débat mondial à l’égard des questions brulantes et des préoccupations de l’heure, le chef du parti présidentiel n’a pas été qu’un simple spectateur. Il aura contribué, par son expérience et sa grande maîtrise des principaux sujets débattus au cours de cette réunion ; à rehausser le niveau des débats pour une meilleure réponse et surtout une meilleure prise en compte de la sécurité mondiale, en général, et surtout en Afrique et plus particulièrement au Sahel en tant que l’une des régions du monde les plus touchées par le terrorisme international.
Une contribution remarquable et remarquée qui n’a pas passée inaperçue ce, d’autant plus que la rencontre ainsi que les membres du Présidium aux premiers rangs desquels : George Papandreou, président et Luis Ayala, secrétaire général de l’IS qui ont été rejoints par un certain nombre de chefs d’État et de gouvernement des partis membres de l’IS, ont salué, à sa juste, valeur, rôle, déterminant et prépondérant joués dans la région du Sahel par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, dans la lutte pour éradiquer la terreur et apporter la sécurité et la stabilité. En plus de cette marque de confiance et de reconnaissance envers le président IBK qui est au four et au moulin pour marquer de son empreinte la présidence malienne du G5 Sahel, les participants à cette réunion annuelle s’accordent également à dire que la mise en place d’une force opérationnelle conjointe pour lutter contre le terrorisme au Sahel avec les acteurs régionaux clés constitue une évolution positive. D’où, l’appel pressant des membres de l’International Socialiste aux partenaires internationaux en vue d’apporter leur soutien plein et entier à cette initiative des pays du Sahel. Pour la famille des sociaux-démocrates, il est tout aussi fondamental que l’action militaire contre les groupes terroristes au Sahel soit accompagnée d’une action concertée visant à réduire la pauvreté et le chômage, qui se sont avérés être les meilleurs outils de recrutement des groupes terroristes et extrémistes.
En plus de la situation globale du Sahel qui a retenu l’attention des participants, l’insécurité et les conflits affectant individuellement un certain nombre de pays membres de l’IS.
En guise de reconnaissance, le Président Alpha Condé de la Guinée a d’abord remercié l’IS et ses membres pour leur soutien par le passé lorsque son pays faisait face à la crise Ebola. Il a ensuite rappelé l’étendue du problème du terrorisme en Afrique et, en tant que président de l’Union africaine, a souligné le besoin de trouver des solutions africaines aux problèmes africains.
Ses idées sur le besoin d’une coopération interafricaine ont été renchéries par son homologue du Burkina Faso, le Président Roch Marc Christian Kaboré, qui a expliqué que le Burkina Faso était à l’épicentre du terrorisme dans la région du Sahel, et a appelé au soutien de tous les pays et de l’ONU au groupe opérationnel du G5 Sahel nouvellement créé. Il a souligné qu’une action pour éliminer la pauvreté et le chômage des jeunes était indispensable dans la lutte contre la terreur.
Outre l’expression de sympathie et de solidarité envers les victimes du séisme majeur qui a frappé la ville de Mexico deux jours avant la réunion, et ceux qui ont été et sont toujours sur la route de puissants ouragans qui ont semé la destruction dans les Caraïbes, le Présidium, sur la thématique de la paix internationale, a examiné avec attention la menace à la stabilité régionale et mondiale que représente la Corée du Nord avant d’exprimer leurs propres opinions sur la situation lors de débats approfondis, ainsi que leur solidarité envers les autres peuples et pays de la région directement affectés. Cependant, le sentiment général était qu’il faut faire preuve de créativité et d’optimisme, être ambitieux pour la paix et encourager le rôle que pourrait jouer l’ONU pour faciliter un gel du conflit.

Par Mohamed D. DIAWARA

Source: info-matin