Les rescapés de l’attaque des talibans dans une école de Peshawar ont promis jeudi de «venger» la mort de leurs proches, notamment en retournant en classe le plus tôt possible.
plus puissante du pays, de faire cesser ces violences. «Je souhaite intégrer l’armée depuis que je suis enfant, mais maintenant je suis plus déterminé que jamais. Je veux venger mes amis, combattre les terroristes», plaide Abu Bakar, 18 ans.
Les talibans ont menacé de mener d’autres opérations meurtrières si les forces pakistanaises ripostaient à celle de Peshawar. A Islamabad, capitale en général épargnée par les attaques islamistes, les autorités ont d’ailleurs prévenu près de 400 écoles de possibles attaques contre des bus scolaires. Les écoles de la ville ont renforcé leur sécurité et organisé pour certaines des exercices pour apprendre aux élèves comment se comporter et éviter d’être atteints en cas d’attaque.
«Cerveau» d’une attaque libéré
En attendant, la tragédie de Peshawar a faire redoubler les critiques contre le Pakistan, accusé d’avoir laissé prospérer les groupes islamistes sur son sol. La libération sous caution jeudi par la justice pakistanaise de Zakiur Rehman Lakhvi n’a rien fait pour calmer l’opinion. Cet homme est le cerveau présumé des attaques de Bombay, qui avaient fait 166 morts en novembre 2008 dans la capitale économique indienne.
New Delhi affirme de longue date que des «agences officielles» pakistanaises sont impliquées dans la préparation de ces attentats, imputés au mouvement islamiste Lashkar-e-Taiba, basé au Pakistan. Islamabad réfute ces accusations.
(L’essentiel/AFP)