Enfin, notre pays renoue de plus belle avec les institutions financières (Banque mondiale, FMI) et certains partenaires au développement, qui aux premières heures des révélations des scandales financiers, avaient suspendus leur coopération avec le Mali. Après que notre s’est soumis à leur exigence, voilà qu’ils refont surface pour le bien-être des populations. Un retour tant souhaité par le Mali en quête de stabilité sociale. Malheureusement, les auteurs de ses malversations restent en poste.
La reprise de la coopération entre les institutions de Breton Wood et notre pays a fait du bien au président de la République, longtemps critiqué pour gestion catastrophique du pays. Et voilà que partout, à la télé et à la radio, on entend que les beaux morceaux de cette reprise fredonnés par certains ministres du gouvernement qui, apparemment, après les audits du vérificateur général, sont pointés du doigt dans la gestion calamiteuse des derniers publics.
Aujourd’hui, ce sont ces fossoyeurs de la République qui sont en train de faire les louanges de leur gestion. Or, le Mali, après les audits exigés sur l’achat de l’avion présidentiel et le marché d’équipements de l’armée, se doit de procéder à la seconde phase, celle des sanctions. Ceux ou celles qui ont pillé les caisses de l’Etat doivent payer. Le président de la République doit démettre des moineaux toujours là à picorer les petits sous des caisses publiques.
PACHI
Source L’Oeil