Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Retour à l’Ordre Constitutionnel et à la Démocratie: des partis exigent un calendrier électoral

Dans une déclaration commune portant sur la décrispation du climat sociopolitique et le retour à l’ordre constitutionnel et à la démocratie, des partis politiques signataires de la déclaration du 31 mars 2024 – dont l’ADEMA PASJ, YELEMA, le PS-YEELEN KURA, l’ADRP, l’AFD et l’ASMA/CFP – dénoncent ce qu’ils qualifient d’« absence manifeste de volonté d’organiser l’élection présidentielle censée mettre fin à la Transition ». Ils invitent par conséquent les autorités à publier immédiatement un calendrier électoral crédible pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la démocratie.

À l’initiative de l’Association-Adema, un atelier de restitution des échanges avec des partis politiques signataires de la déclaration du 31 mars 2024 s’est tenu le 5 avril 2025 à la Pyramide du Souvenir.
À l’issue de cette rencontre, les représentants des partis politiques, regroupements politiques et organisations de la société civile du Mali ont réaffirmé leur détermination à poursuivre les objectifs visés dans la déclaration du 31 mars 2024.
Dans la déclaration qui a sanctionné cette rencontre, ces partis se disent conscients des menaces pesant sur les activités des partis politiques, des associations, des syndicats et des organisations de la société civile à court, moyen et long termes, ainsi que du risque imminent d’une fragilisation du processus démocratique.
De même, soucieux de garantir le plein exercice du multipartisme, des libertés individuelles et collectives, des droits humains, et de sauvegarder la démocratie et la République, ces formations politiques exhortent les autorités en place à libérer tous les détenus d’opinion et à faciliter le retour au pays des exilés politiques, afin d’assurer la paix, la réconciliation nationale, la cohésion sociale et la stabilité du pays.
Ils n’ont pas manqué de rappeler que le délai de la Transition, fixé au 26 mars 2024, est arrivé à expiration sans l’organisation d’une élection présidentielle ni l’adoption d’une nouvelle base juridique justifiant sa prolongation.
Pour ces partis, cette situation a créé un vide institutionnel préjudiciable à la stabilité du pays et à la confiance des citoyens dans l’État de droit.
C’est pourquoi les signataires de la déclaration du 5 avril réaffirment leur volonté de renforcer les idéaux et les acquis démocratiques de la révolution du 26 mars 1991.
« Demandent aux autorités en place l’ouverture d’une concertation inclusive des acteurs politiques et de la société civile, et la mise en œuvre de garanties assurant un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la démocratie », soulignent-ils dans leur déclaration, avant de prendre « l’engagement de mener toutes les actions légales et légitimes nécessaires pour permettre, dans les meilleurs délais, le retour de notre pays à l’ordre constitutionnel démocratique, gage de stabilité politique et de développement durable ».
Enfin, la présente déclaration, selon ses auteurs, reste ouverte à tous les Maliens de l’intérieur comme de la diaspora.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info Matin
Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct