Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita recevra en audience le mardi 5 novembre 2013 le secrétaire général des Nations unies M. Ban Ki-Moon qui arrive dans notre pays dans le cadre d’une tournée dans la région du sahel.

Au Mali, le secrétaire général des Nations unies prendra part à une rencontre ministérielle sur la paix au sahel.

Au cours de l’audience qui est prévue avec le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, il sera question de Kidal, notamment l’actualité marquée l’enlèvement suivi du lâche assassinat des deux journalistes français.

Depuis un certain temps, le gouvernement malien peine à rétablir sa souveraineté sur cette ville. Malgré la présence symbolique du gouverneur, le colonel d’aviation Adama Kamissoko, le préfet, un contingent de l’armée et quelques agents de l’administration, la souveraineté nationale n’est encore pas établie sur cette ville contrôlée toujours par les mouvements armés notamment le Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA). D’ailleurs le gouverneur est jusque-là logé dans les locaux de la mairie alors que le gouvernorat reste occupé par le MNLA.

La présence de la Minusma et de l’Opération Serval n’arrive pas aussi à stabiliser la ville. La preuve c’est l’enlèvement suivi de l’exécution lâche de deux journalistes de RFI le samedi 2 novembre 2013.

Le président de la République, qui a présidé aujourd’hui un conseil de cabinet très restreint va devoir livrer un message ferme au secrétaire général des Nations unies sur cette situation qui n’a que trop duré. Soit la Minusma accomplit convenable sa mission de sécurisation du territoire ou c’est le Mali qui va prendre ses responsabilités pour faire régner sa souveraineté sur l’ensemble du territoire y compris à Kidal.

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