Venue en rescousse pour sauver les meubles d’un Mali qui passe des moments très difficiles, depuis 2012, la mission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fait une proposition de sortie de crise dans laquelle, elle préconise avant tout, le dialogue. Aussi, après une séance d’écoute de toutes les parties, la mission conduite par le ministre des Affaires Étrangères du Niger a noté que ‘‘l’Arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle dans le cadre du contentieux des dernières élections législatives est à la base de la crispation socio-politique actuelle. Elle invite donc le Gouvernement de la République du Mali à reconsidérer les résultats de toutes les circonscriptions ayant fait l’objet de révision par l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle. De nouvelles élections partielles pour les circonscriptions concernées devraient être organisées dans les meilleurs délais’’.
En réponse, le Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) reste campé sur sa position en réclamant toujours le départ du Chef de l’État, Ibrahim Boubacar Kéita.
LES RECOMMADATIONS DE LA CEDEAO
Durant 48 heures la mission de la CEDEAO a écouté toutes les parties prenantes de la crise pour comprendre l’origine du problème avant de faire des propositions de sortie de crise parmi lesquelles
‘‘le rétablissement d’un climat de confiance renouvelée entre les parties maliennes’’. ‘’Éviter la violence comme moyen de règlement de crise et privilégier le dialogue ; préserver les Institutions de la République afin de maintenir la stabilité du pays et d’éviter le chaos institutionnel aux conséquences imprévisibles et désastreuses pour la paix et la stabilité du Mali et de la sous-région; mettre (…)
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Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON