1. Coup de gueule de Amadou Bah à l’opposant sénégalais et député Thierno Alassane SALL suite à ses inepties et allégations sur les réseaux sociaux accusant les pays de L’AES de massacre des peulh.

2. Les discours relatifs au génocide des peuls dans

l´espace AES, procède d’une stratégie cohérence de division de l’Afrique en vue de sa recolonisation. Les généraux français Le Cointre et Jean-Bernard Pinatel sont des fervents défenseurs de cette stratégie. Quand le premier parle de la  » nécessité de

l´Europe de s’unir pour recoloniser l´Afrique dans la décennie à venir », le second, affirme sans ambages :

« La situation ne se stabilisera que si Bamako consent à faire évoluer le statut de l’Azawad, car les Touaregs et les Peuls refuseront toujours de se soumettre aux Noirs du Sud. »

[Article de revue :

Emballement ethnico-religieux au Mali. Par Jean-Loup Amselle

Pages 147 à 16. Cairn.info, Matières à réflexion Communications 2020/2 n° 107

Suivre la revue. Couverture de COMMU_107. JEAN LOUP AMSELLE].

Rien de moins! Cette stratégie du « diviser pour mieux régner  » ou le devoir « d’ingérence de la France dans les affaires internes africaines  » aurait été inventé et expérimenté par Ferdinand Duranton.

Dans son livre, «Le griot m’a raconté…», Mme Adam Ba Konaré « exhume le destin longtemps méconnu de cet explorateur diplomate qui a ouvert la voie à la colonisation et à l’interventionnisme français. Elle le qualifie de

« père du devoir d’ingérence à la française en Afrique» [Le journal. Fil info. Accueil / Opinions. Interview].

Ferdinand Duranton a été prince français du Khasso 1797-1838 [chez Présence africaine].

Voilà une qui connaît l’histoire africaine et tous les aspects et stratégie de la présence française en Afrique.

3. Malheureusement, elle fait partie de cette intelligentsia africaine qui alimente le feu des guerres ethniques commanditée par l’ex puissance coloniale. Sûrement par l’émotion, après le massacre de Ogoussagou en lancant cet appel : “Erigeons un monument aux morts… morts pour avoir été peuls”. Appel lancé dans une tribune publiée le 30 mars 2019, après l’horrible massacre d´Ogossagou, publié le journal 22 Septembre et repris par Mamadou Makadji

1 avril 2019, dans Mali actu.

Pire, et ayant complètement oublié Faidherbe (voir image et stratégie de division des communautés de l´espace africain dit francophone) et Duranton, elle appelle clairement la France à l’ingérence dans les affaires internes au Mali : « 

Mais pour l’heure, portons le deuil. Décrétons un deuil national à notre façon, en arborant des insignes, en organisant des marches funèbres. Lançons un vibrant appel à nos partenaires de la communauté internationale, la France en tête, à faire preuve de plus d’empathie pour les Peuls, pour notre peuple dans leurs déclarations officielles ».

Si massacre des peuls il y’a eu, et effectivement, il y en a eu c’est le fait de la France et de Barhane. Dans l´article de Jean Loup Amselle, il est ecrit « Face à cette situation, qui conduit par exemple la force d’intervention française Barkhane à cibler certains groupes peuls en les suspectant de constituer autant de brigades terroristes (katiba) , les Peuls du Mali et particulièrement les membres de l’élite malienne qui résident à Bamako tirent la sonnette d’alarme et crient au « génocide peul ».

Alors, comment peut-on appeler le « genocidaire » à l´aide? Cette instrumentalisation de la « question peule » est terrible, terrifiante, triste et inacceptable surtout de la part dune personnalité comme Mme Adam Ba Konaré.

Comme est incompréhensible son appel à la France pour ingérences au Mali.

Il est de notoriété internationale que celle-ci est un sponsor du terrorisme en Afrique et particulièrement dans le Sahel. La plainte du Mali contre la France auprès du conseil de sécurité des nations unies en témoigne. Malheureusement, elle reçu aucun intérêt de la part de ceux et celles qui condamnent explicitement ou de façon voilée les FAMA dans leur guerre contre le terrorisme.

4. Comme si cela ne suffisait pas, son fils Dougoukolo Ba Konaré écume les plateaux de télévision en Europe pour crier « stop au génocide des peuls ».

5. Il est entrain de se constituer une nébuleuse pour faire prospérer cette stratégie mortifère. Le député sénégalais Thierno Sall en ferait probablement partie, comme d’autres désignés dans le même article de Jean Loup Amselle en ces termes « Font partie de cette mouvance l’association Tabital Pulaaku International précitée, l’ancien président de l’Assemblée nationale Ali Nouhoum Diallo, ainsi que Dougoukolo Alpha Oumar Ba-Konaré, le fils de l’ancien président de la République Alfa Oumar Konaré qui a choisi de se référer à la lignée de sa mère – Adam Ba Konaré – et de défendre ainsi l’identité ethnique de celle-ci. À cette nébuleuse se joignent certains anthropologues maliens eux-mêmes peuls et spécialistes de cette population ainsi que des politistes et experts étrangers travaillant dans des institutions dédiées à la résolution des conflits internes aux pays africains.

6. Heureusement, il y a des pare-feu en Afrique et dans le Sahel contre le « Devoir d’ingérence » de la France au Mali et en Afrique. Monsieur Amadou Ba du Sénégal en fait partie, comme bien d’autres dans le Sahel et à travers l´Afrique.

7. Les partis politiques africains, les organisations de la société civile africaine doivent se saisir de ces questions existentielles au lieu de réclamer à cor et à cri des élections qui consisteraient des voies légales et légitimes de division.