La rentrée des écoles primaires et des lycées est prévue pour début octobre. En attendant, les préparatifs vont bon train du côté des parents et des élèves.
Le mois de septembre ouvre une période fructueuse pour les vendeurs de fournitures scolaires, d’ordinateurs et de motos. Au Dibidani, principal marché de fournitures scolaires, les vendeurs de cahiers, de livres, de trousseaux, de sacs renouvellent leurs stocks pour la rentrée scolaire 2018-2019.
Ces derniers jours, les achats des parents portent plus sur les trousseaux et les cahiers que sur les livres. Les commerçants Soumaïla Diakité et Balla Diabaté expliquent qu’ils n’attendent que les parents d’élèves. De mi-septembre à mi-octobre, les vendeurs de fournitures scolaires seront au centre de l’attention des parents d’élèves partout dans le pays. «Les parents commencent à acheter à partir de l’annonce officielle de la date de la rentrée scolaire, généralement vers mi-septembre. Ils arrivent munis de listes de fournitures délivrées par les différentes écoles. Les rares qui n’en n’ont pas, se fient à notre expérience», explique Soumaïla Diakité. Son collègue Balla Diabaté connaît sur le bout des doigts toutes les fournitures qu’il faut aux élèves des différentes classes.
En cette veille de rentrée des classes, les clients affluent chez le vendeur de sacs Baba Kagnassi. Il nous exprime sa joie par rapport à la perspective de la rentrée scolaire. Le commerçant a déjà renouvelé son stock pour l’occasion. Baba Kagnassi soutient que les clients viennent maintenant et après la rentrée, ils se font rares. Sachant que chaque année de nouvelles marques de sacs envahissent le marché, le commerçant prend soin de ne pas garder un grand nombre d’articles. Il craint de ne pas pouvoir les vendre l’année prochaine. Selon Baba «le prix des sacs varie selon la qualité, mais les parents achètent généralement des sacs de moyenne qualité, qui coûtent 10.000 F CFA et tiennent le coup juste une année». A l’instar des vendeurs de fournitures scolaires, les marchands de motos et d’ordinateurs sont concernés par l’effervescence de la rentrée scolaire. Au grand marché de Bamako, précisément aux alentours de l’immeuble «Mandjou Simpara», les vendeurs de motos et d’ordinateurs accueillent la ruée des parents. Et font de bonnes affaires. Oumar Traoré est revendeur de motos. Cette période est cruciale pour l’augmentation de son chiffre d’affaires. «Les ventes directes sont plus fréquentes après la publication des résultats du D.E.F et du baccalauréat. En ces moments, les trocs sont beaucoup plus fréquents», dit-il. En ce mois de septembre, le commerçant rachète des motos, les retape avant de les revendre à ceux qui n’ont pas assez de moyens pour se procurer un engin neuf.
Les vendeurs ayant renouvelé leurs stocks se font assister par des employés temporaires. La balle est à présent dans le camp des parents d’élèves qui commencent à affluer vers le Grand marché de Bamako.
Moussa Thera
L’Essor