Kayes : Rentrée partielle
L’année scolaire 2021-2022 a bien débuté dans la Région de Kayes. Le directeur de cabinet du gouverneur de Kayes, Amadou Dicko, a procédé hier au lancement officiel de la rentrée scolaire 2021-2022 dans l’enceinte du Complexe scolaire Boubou Sow de Khasso (CSBSK), une école privée. Il a aussi offert des arbres aux élèves de cet établissement dans le cadre de la campagne de reboisement en cours visant à atténuer les effets néfastes du changement climatique et à contribuer à l’embellissement de la ville.
Amadou Dicko, qui représentait le gouverneur à cette cérémonie de lancement, a prodigué des conseils aux élèves, tout en les invitant, sans oublier les autorités scolaires, à bien entretenir ces arbres qui améliorent leur cadre de vie ou d’études. « L’arbre est la source de vie.
Quelqu’un qui plante un arbre, n’a pas vécu inutile », a-t-il ajouté, en présence du Dr. Moussa Sow, promoteur du Complexe scolaire Boubou Sow de Kayes. Après Khasso, Amadou Dicko et sa délégation ont mis le cap sur le Complexe scolaire Hadja Safi N’Diaye de Légal-Ségou, situé également dans la ville de Kayes. Il a assisté à une leçon modèle sur le changement climatique dans une salle de classe. Le représentant du gouverneur a félicité et encouragé les élèves, tout en leur demandant de bien attacher leurs ceintures. « L’examen se prépare dès le premier jour de la rentrée » a-t-il dit, en guise de conseils.
Seydou Nourou Maïga, directeur de l’Académie d’enseignement de Kayes, a abondé dans le même sens que le représentant du gouverneur. Au terme de ces visites, il a déploré l’absence de certains enseignants des collectivités qui n’ont pas encore rejoint leurs classes, à cause de la grève des syndicats des travailleurs.
Si dans les établissements privés, la reprise est effective, dans le public la situation est différente. La rentrée n’a pas été effective à cause de la grève du Syndicat des travailleurs de Kayes, dont des enseignants et les agents de santé. Les grévistes réclament 15 mois de primes de zone.
Au lycée Dougoukolo Konaré (LDKK), tout comme à l’Institut de formation des maîtres (IFM), les élèves qui étaient venus tôt, en masse, pour pouvoir suivre les cours, étaient obligés de retourner à la maison. « Peu de temps après 8 heures, quelqu’un a fermé les portes des classes. Seules la salle des professeurs et la direction étaient ouvertes. On nous a dit de revenir lundi prochain », nous a confié une élève du LDKK.
Autre problème affectant la rentrée : la rétention des notes. Dans certains établissements de la capitale de la 1ère région administrative et dans d’autres cercles, les élèves, à l’exception de leurs camarades des 9è et 12è années (classes d’examen), ne sont pas encore fixés sur leur sort.
Mamadou KONATÉ
Amap-Kayes
Niono : Des écoles encore occupées par les déplacés
La nouvelle année scolaire a débuté hier à Niono. Mais à cause de la crise sécuritaire, certains établissements de la localité restent toujours occupés par des déplacés.
La 2è adjointe du préfet, Mme Diassana Fatou Daou, à la tête d’une importante délégation comprenant le maire de la Commune urbaine de Niono, le directeur du Centre d’animation pédagogique (Cap) et des représentants des Forces de défense et de sécurité, s’est rendue dans une classe de 2è année à Nango du Sahel pour constater l’effectivité de la reprise des cours.
La délégation a prodigué de précieux conseils aux élèves dans cet établissement scolaire et d’autres mais surtout espéré pour eux une bonne année scolaire 2021-2022. Elle a regretté que des salles de classes soient encore occupées par des déplacés à cause des conflits dans la zone.
Mahamadou
SAMAkÉ
Amap-Niono
San : Une rentrée sans incident
Jour de rentrée scolaire. Il était environ 7h 45 dans l’enceinte du groupe scolaire Amitié lorsque le directeur de cabinet du gouverneur de la Région de San, Karim Coulibaly, arrive sur les lieux pour la reprise des cours. On notait aussi la présence des autorités politiques, scolaires et sécuritaires. Il assiste à la montée des couleurs et à la présentation de la leçon modèle sur le changement climatique dans une classe de 6e année.
Le directeur de cabinet et sa délégation ont ensuite rallié le lycée public de Sanpour y constater aussi l’effectivité de la rentrée des classes. Les autorités régionales ont saisi l’occasion pour inviter élèves et enseignants à se mettre au travail en vue d’obtenir de bons résultats scolaires. Après le lycée public, la délégation a poursuivi la supervision de la rentrée scolaire au niveau d’autres écoles de la ville. Dans toutes les écoles visitées, élèves, enseignants et personnel de l’administration scolaire étaient bien présents.
Noumbala
Camara
Amap-San
Sikasso : Rentrée scolaire effective
Les enseignants et les élèves ont répondu présents hier lundi 1er novembre, dans les établissements scolaires de la Capitale du Kénédougou. Le chef de l’exécutif régional, Siné Dembélé, accompagné de ses proches collaborateurs et des responsables du monde scolaire, a sillonné quelques établissements pour constater l’effectivité de la rentrée.
La délégation s’est rendue dans le groupe scolaire Oumar Kéletigui Berthé où une leçon modèle portant sur le changement climatique a été dispensée par un enseignant à la présence des visiteurs. Au lycée public III, le même exercice et au lycée Technique où les élèves ont exprimé leur impatience de reprendre les cours.
La dernière étape de la visite a eu lieu à l’IFM où la leçon modèle fut dispensée par un professeur de psychopédagogie devant les visiteurs. Selon le directeur de l’Académie d’enseignement de Sikasso, Sinaly Togola, la rentrée scolaire a été plus ou moins effective dans sa circonscription. «Je place la nouvelle année scolaire sous le signe de l’espoir», a-t-il affirmé. Par ailleurs, Sinaly Togola a regretté la situation sécuritaire dans la région.
Ce qui a empêché les élèves des zones de Danderessso et de Nogon Souala d’effectuer leur rentrée scolaire « à cause de l’insécurité, les élèves de ces localités ont même été obligés de venir passer leurs examens de l’année 2021 dans la ville de Sikasso », a-t-il déploré, soulignant que jusqu’à présent ce problème n’est pas résolu. Se prononçant sur le thème de la rentrée scolaire, il a rappelé que le thème retenu pour cette année est : «un enfant, une plante». à cet effet, au passage de la délégation, ils ont planté un arbre dans chaque école.
En termes de difficultés dans sa circonscription, M. Togola a évoqué le difficile respect des mesures barrières contre le Covid-19 à cause des effectifs pléthoriques dans les salles de classes (100, 200 élèves), les multiples mutations des enseignants, le manque d’enseignants et l’insécurité. Au final, il a invité tous les acteurs du secteur de l’éducation à s’unir afin de sauver l’année scolaire dans toutes les localités.
Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso
Source : L’ESSOR