La 6è édition de la Rentrée littéraire du Mali se tiendra à Bamako du 23 au 26 février prochains. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse organisée hier à la Bibliothèque nationale par le comité d’organisation de l’évènement (nous y reviendrons dans nos prochaines éditions).
Le thème retenu cette année est : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde ».
Crée en 2008 à l’initiative du Fonds des prix littéraires du Mali, l’événement a adopté le rythme d’une biennale jusqu’en 2014. C’est en 2015 qu’il est devenu annuel, explique Ibrahima Aya, le directeur de la Rentrée littéraire, dans un document de presse expédié à notre rédaction.
L’objectif de la Rentrée littéraire, selon son directeur, est de contribuer à la structuration et à l’intégration de la filière du livre en Afrique et au Mali, en apportant un éclairage fort sur la production éditoriale africaine. Elle vise également à faire de Bamako un rendez-vous incontournable pour les créateurs et intellectuels du continent.
L’année dernière, la Rentrée littéraire proposait d’ « oser réinventer l’avenir » selon la formule de Thomas Sankara, rappelle Ibrahima Aya. Le titre résonnait, selon lui, comme un réveil.
Cette année, la Rentrée littéraire suggère de poursuivre la réflexion avec cette citation de Ghandi : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde », indique son directeur. Aussi suggère Ibrahima Aya : « travaillons là où nous nous trouvons, avec ce que nous sommes et avec ceux qui nous entourent. Commençons par ce qui nous est accessible. Soyons le changement ».
Ces dernières années, la Rentrée littéraire du Mali ne cesse d’innover. D’un événement malien, elle a affirmé progressivement son ancrage africain, francophone et international, constate le comité d’organisation dans le même document.
Elle s’est ainsi ouverte en 2014 à un partenariat fort avec l’Algérie. En effet, la Rentrée littéraire offre toute sa place à la réflexion et aux débats sur notre époque. Elle a décrété une « Urgence livre », en accordant une attention soutenue à la promotion du livre et de la lecture. Elle montre enfin, dans un contexte compliqué, ce qu’une petite équipe de Maliens, rejoints par leurs amis de plusieurs continents, peut proposer avec des moyens réduits et de l’enthousiasme, comme ouverture et comme ambition. Notre pays se doit d’être culturel et innovant. Son futur est à ce prix, conclut le comité d’organisation.
Synthèse de C. A. DIA

Source : Essor