Haïdara tient aux 150 hectares à lui promis par le président IBK
Le guide de l’Ançardine internationale ne renonce pas aux 150 hectares à lui promis par le président de la République, il y a un an. Chérif Ousmane Madani Haïdara invite Ibrahim Boubacar Kéita à tenir promesse.
Au cours de sa traditionnelle conférence de presse de l’après Maoulid, le29 novembre 2018, le guide des ançars est revenu sur la promesse présidentielle de 150 hectares tenue devant des dizaines de milliers de fidèles musulmans à la célébration du Maoulid 2017.Une année après, Chérif Ousmane Madanidit n’avoir rien reçu. « Je suis au même niveau d’information que vous », a-t-il ironisé.
Pour le guide, la terre promise par le chef de l’Etat lui revient de droit.« Le gouvernement à l’obligation de me donner un espace pour célébrer le Maoulid car il doit sécuriser tout le monde. Nous ne sommes pas en sécurité au Stade du 26 mars », a-t-il déclaré. « Je suis lésé par le gouvernement », a accusé Chérif Ousmane Madani Haïdara.
Si le président de la République n’a pas pu jusqu’ici tenir sa promesse, le maire, le chef de village et la jeunesse en accord avec toute la population deFian, un village non loin, ont laissé le choix au guide religieux, d’occuper ce qu’il veut de leur territoire. « Les ançars ont défriché 140 hectares là-bas. Nous en ferons un espace de célébration de Maoulid s’il plait à Dieu », a-t-il annoncé. Malgré l’acquisition d’un espace presque égal à celui promis par le chef de l’Etat, Haïdara dit n’être pas prêt à attendre encore sans « être remis dans ses droits ».
Pour beaucoup d’observateurs, IBK, pour n’avoir pas pu honorer sa promesse de terre, a poliment snobé Haïdara et voudrait vraisemblablement se sortir de l’étau des milieux religieux. Ni lui, ni son PM n’était présent aux prêches de Maoulid duguide Haïdara. L’Etat était officiellement représenté par le ministre en charge du Culte Thierno Amadou Oumar Hass Diallo.
Maliki Diallo
L’Indicateur du renouveau