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RENCONTRE ENTRE LA CLASSE POLITIQUE ET LE PREMIER MINISTRE: N’est-il pas temps de passer aux actes concrets ?

Le Premier ministre, Dr. Choguel Kokala Maïga, a rencontré la classe politique vendredi dernier au CICB afin de recueillir les préoccupations des uns et des autres pour la phase décisive de la transition en cours.  Si la grande majorité des politiques se sont prononcés sur la question de l’insécurité, l’organisation des élections, la mise en place de l’organe unique entre autres, c’est le respect des délais de la transition qui reste le sujet préoccupant.

 

Selon le chef du gouvernement, Dr.Choguel K. Maïga, cette rencontre vise à montrer la volonté des autorités de la transition. “Je constate globalement que le besoin de sécurité fait l’unanimité, et c’est une chose sur laquelle nous nous entendons tous’’, a fait savoir le Premier ministre. 

 

 

Parlant des arrestations en cours, le Premier ministre a fait savoir que les Maliens ont besoin de la justice. “J’ai bien dis que personne ne sera traité pour ce qu’il a été,  mais pour ce qu’il a fait’’, a-t-il rassuré avant d’ajouter que “certains veulent qu’on soit dans l’ancien système avec le même pratiques’’.

“Sans mettre la classe politique au centre du débat, parce que, in fine,  ce sont les partis qui concourent au suffrage, ce sont les partis qui ont vocation à animer le débat politique et diriger le pays. Dans le processus de consultation de l’ensemble des forces vives, nous avons décidé de regrouper les partis politiques pour échanger avec eux sur les grandes préoccupations, les grands sujets d’intérêt de la transition’’.  Au cours de cette rencontre les échanges ont porté sur l’organe unique de gestion des élections, les assises nationales de la transition, leurs formats, les conditions d’organisation, les objectifs visés.

Dr. Choguel Ma¨ga a fait savoir que  sur la question de la durée de la transition, les partis ont des avis tranchés. “Nous avons dit que le gouvernement s’est engagé à faire tout ce qui dépend de lui pour faire respecter ces engagements. C’est pour cela que nous travaillons d’arrache-pied pour atteindre cet objectif’’, a-t-il rassuré.  Il affirme que “rien ne sera décidé sans les Maliens ; et, d’ailleurs, nous voulons que les assises nationales de la refondation soient le grand moment de réflexion, de cohésion, d’unité des Maliens, pour qu’ensemble nous nous projetons dans un avenir commun dans lequel chaque Malienne et Malien va se reconnaître’’.

Il a indiqué à la classe politique que le ministre de la refondation de l’état, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, la ministre chargée des reformes politique et institutionnelle vont dans les jours à venir aller vers les partis politiques pour organiser des discussions, des audiences, des ateliers, des séminaires, de manière à faire en sorte qu’il y ait un mouvement d’ensemble au niveau de la classe politique, exactement comme cela se passe au niveau des forces vives. Il souhaite que l’ensemble des Maliens et maliennes se donnent la main pour faire les assises nationales de la refondation une véritable réussite, pour faire de l’organe unique de gestion des élections un organe qui, effectivement, a l’adhésion de l’écrasante majorité des Maliens. Avoir un consensus à défaut d’avoir l’unanimité sans oublier les grands axes du plan d’action gouvernementale pour que les partis puissent y adhérer et aider à sa mise en œuvre. Globalement, on peut dire qu’un consensus se dégage. Il s’agit maintenant, par l’action des membres du gouvernement, d’élargir ce consensus pour que l’écrasante de cette majorité adhère au choix de la transition, l’accompagne parce que sa réussite en dépend.

Oumar Ibrahim Touré de l’APR, de son côté, a affirmé que le Plan d’action gouvernemental est partagé.  En ce qui concerne le “Plan d’action gouvernemental, franchement ce sont des points que nous partageons et que nous allons soutenir’’, a-t-il dit. Mais Oumar Ibrahim Touré s’interroge cependant  sur “comment l’organe unique de gestion des élections sera mis en place ?’’. Il a également insisté sur la nécessité du consensus au sein des acteurs politiques car, selon lui, “ce n’est pas la CEDEAO ni les Nations-Unies, mais ce sont les Maliens qui doivent être d’accord’’.

L’URD, par le biais de son premier vice-président, Pr. Salikou Sanogo, a fait savoir que l’URD soutient cette transition de même que le Plan d’action gouvernemental.  Le COFOP, quant à lui, demande une prorogation de cinq années pour la transition.

Kevin Kadoasso

Source : LE COMBAT

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