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Régionalisation : LE RDS FORME SES CADRES

Notre pays va bientôt s’engager dans l’ère de la régionalisation. La signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation ouvre, en effet, la voie à la mise en œuvre de la régionalisation comme nouveau mode d’administration du pays. Le Rassemblement pour le développement et la solidarité qui a toujours prôné la régionalisation, tient à mettre à niveau ses cadres.
Le parti de Younouss Hamèye Dicko a, par conséquent, organisé samedi un atelier sur ce concept. Deux experts, Pathé Maïga et Allaye Diall, ont présenté des communications sur le sujet, sur la caractérisation du concept et le rappel des grands principes.

younouss hamèye dicko president parti rds politicienAuparavant, le président du RDS, Younouss Hamèye Dicko, avait dans son allocution d’ouverture, campé le décor en précisant qu’il s’agissait non pas de discuter, ni de juger l’Accord qui a déjà fait l’objet de débats contradictoires, qui est signé et qui doit être mis en œuvre, avec « loyauté et confiance mutuelle », mais d’aller à l’école d’experts et de cadres compétents, afin de maîtriser le nouveau concept de régionalisation, qui va être développé dans notre pays et qui sera à la base du développement durable de nos régions. Notre pays, a-t-il tenu à rappeler, évolue dans la décentralisation, même si les résultats ne sont pas satisfaisants aux yeux de certains.
A titre d’illustration, il y a eu le Forum des collectivités territoriales des 5, 6 et 7 novembre 2012 et aussi les Etats généraux de la décentralisation tenus les 21, 22 et 23 octobre 2013 à Bamako ; et ce, dans le souci impérieux de faire du développement des collectivités territoriales et de la réinsertion socioéconomique, des questions d’intérêt général, à placer au dessus des querelles byzantines et des batailles politiciennes.
Malgré les insuffisances dans sa mise en œuvre, la décentralisation reste une grande réforme qui a obtenu quelques acquis. On peut ainsi citer la création de 761 collectivités territoriales dont 703 communes, 49 cercles, 8 Régions et le District de Bamako avec ses 6 communes.
Sur cette base, en 2009, 10 777 élus locaux (9882 hommes et 895 femmes) ont été choisis. De 2001-2012, la décentralisation a permis de recueillir des subventions d’une valeur de près de 166 milliards de Fcfa qui ont permis de réaliser 15409 projets et plus de 53.800 agents sont déployés dans les collectivités territoriales
Pour Younouss Hamèye Dicko, le Mali est resté coincé sans possibilité d’avancer « à cause des dogmatiques suivistes » qui professent le centralisme archaïque de l’Etat. « C’est pourquoi, l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation paraphé le 1er mars 2015, signé le 15 mai 2015, avec l’adhésion de certains groupes armés le 20 juin 2015, instruit à notre pays une nouvelle vision qui s’avère nécessaire : la régionalisation. Ce modèle de gouvernance avancé s’inscrit clairement dans le cadre d’un Etat démocratique moderne, décentralisé et marque un bond qualitatif dans le processus de démocratisation de notre société et de bonne gouvernance ».
Younouss Hamèye Dicko se demande par ailleurs si la régionalisation, pour ne pas rater son objectif, ne doit pas s’appliquer sur un découpage administratif sérieux, objectif, élaboré, démocratique et à travers lequel la majorité démographique ne saurait devenir une minorité démocratique.
« La Régionalisation est complexe et constitue une tâche ardue », a-t-il fait remarquer. Ainsi, il se demande si le Mali ne doit pas mettre à profit la période intérimaire de 18 mois afin d’éviter toute hâte susceptible d’aboutir à un impair, à un moment si difficile pour notre nation. Pourquoi ne pas penser à l’organisation d’une « Conférence d’entente nationale » pour instaurer la paix et la réconciliation nationale et ce, avec le soutien du Comité de suivi de l’Accord ? Et le président du RDS de rappeler que selon les enquêtes de la Fondation Friedrich Ebert (FFE), plus de 80% des Maliens ignorent le contenu de l’Accord d’Alger.
Si les élections communales ne posent pas de problème et peuvent s’organiser le 25 octobre sans problème, le RDS qui fait confiance au gouvernement, suggère tout de même la prudence et souhaite le retour au Mali de la majorité des réfugiés et de la sécurité avant ces élections. Le RDS réitère sa confiance au président Ibrahim Boubacar Keïta et l’assure de son soutien ferme dans ses efforts pour un Mali renaissant, fort, fier et souverain dans ses frontières du 22 Septembre 1960, a-t-il conclu.

A. LAM

source : L’ Essor

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