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Région de Koutiala : 2 véhicules civils retrouvés

Une patouille des forces armées maliennes a fait la découverte dans une forêt, près de la frontière avec le Burkina Faso, de deux véhicules civils tout terrain enlevés par des groupes terroristes. La Toyota Hilux et la Hunday Tucson dont les numéros sont respectivement AN 4436 MD et CH 8047 ont été retrouvées grâce à des informations livrées par les populations à une patrouille en mission de reconnaissance dans le triangle Sanguela-Kouniou-Mizanso –  région de Koutiala. Lesdits véhicules ont été remis aux autorités administratives de Sikasso

 

Epreuves sportives de l’armée de l’air : Fin vendredi des évaluations

Être toujours en bonne forme physique est indispensable au métier de soldat. Les activités sportives auront donc une grande place dans son quotidien. Les évaluations sportives font partie du processus de recrutement.

Les candidats admis aux visites corporelles de recrutement de la 1ère vague du contingent 2021 de l’armée de l’air termineront vendredi 26 novembre les épreuves sportives débutées lundi 22.  Les candidats sont évalués sur les épreuves de 100 mètres, appuis facial et abdominaux.

Réfugiés maliens au Burkina: Envie de retourner sur ses terres

Leur pays d’accueil, le Burkina vit au rythme soutenu des combats opposant son armée aux groupes terroristes. La vie est misérable et le climat est délétère pour les réfugiés maliens qui brûlent d’envie de rentrer au Mali. Les trois camps où ils vivent se vident chaque jour un peu plus. Selon le représentant du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) au Burkina Faso, des centaines parmi eux sont arrivées à Dori, dans « des conditions très difficiles ». Ils exhortent les autorités de la transition à les aider à revenir au pays. Beaucoup pensent trouver quelque part un coin au Mali où ils ne s’exposeraient de nouveau aux horreurs de la guerre. Puisque dans les villages d’origine, les conditions de leur retour ne sont pas assurées : maisons détruites, bétail emporté ou tué, greniers pillés ou incendiés et les cas de disparition forcée, de viols continuent, ils sollicitent du gouvernement toute l’assistance nécessaire à leur retour.

Bankass : Le sac de mil à 21 000 FCFA

La flambée des prix alimentaires est le nouveau meilleur ami de la faim. Des milliers de familles sont menacés de basculer dans l’extrême pauvreté.

Le prix de sac de 100kg de mil, denrée de base à Bankass a presque doublé en un an, passant allègrement de 11.000 à 21.000 F CFA actuellement. La hausse, combinée aux effets désastreux de l’insécurité sur la vie économique et sociale, en rajoute au cocktail explosif de l’insécurité alimentaire. Les voyants sont au rouge, la région de Mopti est dans une situation critique, parce que la population rurale très fragilisée connait une crise dans la crise. Diallassagou, Koulogon sont entrés de plain pieds dans la spirale de la montée en flèche des prix.  

La sècheresse est en partie responsable d’énormes dommages au centre du Mali. Avec « un impact dévastateur », cette sécheresse a aggravé la souffrance de centaines de milliers de personnes, a anéanti les récoltes et entravé l’accès des populations à la nourriture. Les stocks de vivres sont presque épuisés. Les femmes ont déclaré qu’elles n’avaient rien pour nourrir correctement leurs enfants, à part de rares maigres repas. Celles-ci mangent moins d’aliments préférés et en vendent des biens précieux tels que les ustensiles de cuisine et les parures.

Depuis la nuit des temps, la destruction des récoltes par de petits oiseaux granivores est une des plaies du Mali. Parmi les plus dangereux déprédateurs se trouvent des passereaux d’espèces différentes que le vocabulaire usuel a groupées sous l’appellation unique de mange-mil. Ils sont les pilleurs effrontés de récoltes de céréales vivrières. Ils s’abattent en vols immenses sur les champs et après leur départ tous les épis sont vides, la moisson est déjà faite.

Kango : La faim tenaille les déplacés

Les déplacés ont besoin d’une assistance alimentaire, cercle de Niono, théâtre d’atrocités des groupes islamistes. Le cri de cœur est venu des femmes déplacées confrontées à « une insécurité alimentaire chronique », « à la malnutrition »et le conflit « a exacerbé de manière catastrophique leur vulnérabilité ».

Le conflit impliquant les jihadistes a engendré« la grande crise de déplacés» avec de nombreuses personnes qui ont fui leur foyer.

Un état des lieux de la catastrophe humanitaire dressé par les déplacés fait ressortir un manque criard d’habitats, assorti d’un appel pressant aux autorités en faveur d’une aide.

SourceL’Informateur

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