Après le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta et l’instauration « d’une transition politique civile » censée conduire à des élections générales au Mali, de nombreuses interrogations persistent sur l’avenir politique du Mali ainsi que les réformes qui sont en vue pour remettre le pays sur les rails car notre pays a une longue expérience des réformes. Expérience qui a concerné à la fois le régime monétaire, la politique commerciale et la gestion du secteur public entre autres.
Pour bien mener le pays à bon port le Consortium composé d’une plateforme de 36 Organisations Non Gouvernementales (ONG) et Associations de la société civile ayant développé une expertise dans le domaine électoral et sur les questions liées à la gouvernance démocratique depuis 1996 au Mali dans son premier Communiqué le Consortium pour des réformes profondes au Mali fait des propositions concrètes.
La violation de la Constitution, de la Loi et des Conventions sous- régionales, régionales et internationales émane des Institutions de la République du Mali chargées de les défendre et de les faire respecter, de 2012 à 2019. Le Consortium exhorte le Comité National de Salut du Peuple à transférer, dans les plus brefs délais, le pouvoir aux Civils en créant un cadre de concertation à travers laquelle seront désignés le Président de la transition, un Premier ministre de consensus et un Gouvernement, formé majoritairement de technocrates, pour conduire les réformes électorales et institutionnelles appropriées.
Le Consortium est favorable à une Transition Civile d’une (1) année pour opérer la relecture des textes ci-après : la Constitution de la République du Mali du 25 février 1992 ; la Loi n°02-010/ du 05 mars 2002, portant Loi organique fixant le nombre, les conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités, les conditions de remplacement des membres de l’Assemblée Nationale en cas de vacance de siège, leurs indemnités et déterminant les conditions de la délégation de vote ; la Loi n°2015-047/ portant prorogation des mandats des Conseils des Collectivités territoriales à titre exceptionnel ; la Loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 modifiée par la Loi n°2018-014 du 23 avril 2018, portant Loi électorale ;
la Loi n°05-047/ du 18 août 2005, portant Charte des Partis Politiques; la loi n°2015-052/ du 18 décembre 2015, instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives; la Loi n° 00-046 du 07 juillet 2000, portant régime de la presse et délit de presse; la Loi n°2012-019 du 12 mars 2012 Relative aux services privés de communication audiovisuelle; la Loi n°2015-018/DU 4 juin 2015, portant modification et ratification de l’Ordonnance n°2014-006/P-RM du 21 janvier 2014 portant Création de la Haute Autorité de la Communication; la Loi n°2019-056 du 5 décembre 2019 Portant répression de la cybercriminalité; Etc. Ensuite (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 25 AOÛT 2020
Alpha C. SOW
NOUVEL HORIZON