L’insécurité règne sur Bamako

Si les maliens se plaignaient avant des attaques à mains armées, des vols et  braquages, aujourd’hui ils vivent une autre forme de violence très inquiétante.

Les attaques  persistent, que ce soit dans la journée ou la nuit. Maintenant, les malfrats opèrent à tout moment. La population bamakoise  est véritablement exposée à ce calvaire. Au cours de ces derniers mois, des violences sont perpétrées dans la capitale à tort et à travers.  Le pire est que  ces actes sont commis par  des adolescents  qui sont censés être l’avenir du pays. Ces jeunes s’adonnent à la drogue et finissent par commettre des actes ignobles.

Un cas qui s’est passé récemment à Niamakoro où  un jeune  de 15 ans  a poignardé à mort son ami en s’amusant avec leur nouveau jouet, tendance appelé « couteau six ». Aussi, il y a un mois de cela, un jeune homme a aussi tiré sur son meilleur ami qui  intervenait  entre lui et son jeune frère. Ils discutaient  à cause de la clé de leur enclos.  Quand la discussion battait de son plein, il est allé chercher un pistolet et le jeune frère  s’est enfermé dans la chambre. Il tentait d’enfoncer la  porte quand son ami est entré et a essayé de le ramener à la raison. Malheureusement  pour lui, il s’est fait tuer par balle.

Un autre cas de violence qui a indigné le monde entier est celui de la jeune fille de 14 ans qui a subi cet acte odieux, à savoir le viol collectif filmé et  balancé  sur les réseaux sociaux.

Qu’est-ce qui motivent ces comportements déshonorants de nos mœurs ? Les parents ont-ils échoué dans leur rôle d’éducation ? Quelle formule d’éducation l’école malienne propose aujourd’hui ?

Ce sont des questions qui taraudent les esprits, quand on se voit dans la situation actuelle du pays. Il faudrait comprendre par-là que les indicateurs ne sont plus une référence. Auparavant, l’éducation d’un enfant n’était pas réservée  à ses  seuls parents.  C’était tout le quartier sinon toute une communauté qui participait à l’éducation. De nos jours, cela n’est plus d’actualité. Tout le monde se préoccupe  de sa vie privée, de son intimité et se dit être maître de son destin. Cependant, nous avons un adage qui dit que ‘’seule l’union fait la force’’. Alors, tâchons de prendre acte de cet adage. Certes, le  gouvernement doit  faire des efforts, car ces nouvelles formes  d’attaque inquiète la population et elle ne sait plus quoi faire pour mettre fin à cette calamité. Mais la population,  au lieu de compter sur le gouvernement  pour trouver les moyens de renforcer la sécurité, doit se donner la main afin que le Mali puisse regagner sa sérénité et sa joie de vivre pour plus d’harmonie.

Maryam

LE DENONCIATEUR