La promotion de la citoyenneté, la structuration des arguments politiques en vue d’une participation responsable des militants sont des éléments essentiels de la vitalité d’une démocratie. Cette mission des partis politiques est consacrée dans la charte des partis au Mali, charte en vertu de laquelle l’Etat leur alloue une partie de ses ressources. Le Rassemblement pour le Mali (RPM) a toujours accordé une grande attention à la formation de ses membres et militants.
Le parti a même créé un centre de formation appelé centre de formation Kadari Bamba, qui organise périodiquement des sessions et des débats sur des sujets d’intérêt national. Ces rencontres sont organisées souvent en partenariat avec certains instituts comme le CMDID, la Fondation Friedrich Ebert. Le parti du Tisserand s’est récemment doté d’une nouvelle direction politique à l’issue de son quatrième congrès ordinaire. Forte de 80 membres, celle-ci doit être imprégnée des valeurs et de l’éthique que prône le projet de l’Internationale socialiste dont le RPM se réclame. C’est dans ce cadre que le RPM a organisé un atelier de formation avec l’accompagnement de la Fondation Jean Jaures. Présidée par le président du RPM, Bocari Tréta, la formation a débuté hier au Conseil national du patronat en présence des membres du bureau politique national, des députés et des conseillers nationaux. On notait aussi la présence de Gérard Fuchs, responsable de l’Internationale socialiste pour l’Asie et Alexandre Minet, coordinateur de l’Internationale socialiste pour l’Afrique. Durant les deux jours des travaux, le concept et les valeurs de l’Internationale socialiste seront largement expliqués aux participants. Dans son discours, le président du RPM dira que cette formation se tient au moment où notre capitale s’apprête à accueillir, sous le leadership du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, le 27ème sommet Afrique-France dont la thématique est «Pour le Partenariat, la Paix et l’Emergence». «Ce sommet marque le retour du Mali sur la scène diplomatique internationale après la grave crise sécuritaire, politique et socio-économique qui l’a ébranlé», s’est réjoui Bocari Tréta avant d’ajouter que ce sommet marque aussi l’excellente qualité de la relation entre la France et le Mali, deux pays qui partagent des liens historiques et culturels très forts. Il a aussi rappelé le rôle joué par la France dans la lutte contre le terrorisme dans notre pays. «Nous sommes fiers de dire que le Mali a été sauvé en 2012 par une France dirigée par un président de gauche issu du parti socialiste français. Je parle de François Hollande», a-t-il commenté. S. DOUMBIA
Source: essor