Plus que quelques heures avant le début du mois de ramadan. Période de grande consommation notamment de certains produits de première nécessité, le mois de jeûne intervient dans un contexte marqué par la pandémie du Coronavirus cette année. La direction nationale du commerce et de la concurrence assure que les marchés sont suffisamment approvionnés et que des mesures sont prises pour empêcher une augmentation des prix. Mais des consommateurs se montrent sceptiques.
Pour des consommateurs, il est clair que les fidèles musulmans vont vivre un ramadan plus difficile que les années passées. Cela à cause de la pandémie du Covid 19. Beaucoup affirment déjà constater une augmentation des prix de certains produits essentiels. « Avant même le mois de Ramadan, les prix ont grimpé sur le marché. Cette année, c’est plus grave que les autres années. Ce que je conseille aux gens, c’est de faire le Ramadan en fonction de leurs moyens, de ne pas dépasser les limites », affirme ce chef de famille, avant d’ajouter « même le sucre j’achetais le kilo à 500 francs est maintenant passé à 550 voir 600 francs ». Face à la situation, des consommateurs appellent l’Etat à s’assumer « On va prendre les dispositions . Mais pour les prix des première nécessité ça c’est l’Etat qui devrait faire ce qu’il doit faire sinon les commerçants s’enfichent ».
A la direction nationale du commerce de la consommation et de la concurrence, on assure que des prix ont été fixés pour certains prodguits de grande consommation en commun accord avec les syndicats des commerçants. « Pour l’huile locale le gouvernement a décidé de renoncer à la TVA afin que les consommateurs puissent avoir le litre à 600f. Il y’a aussi le sucre dont le prix était fixé à 500f. Pour le lait des dispositions sont en cours », nous dit Amadou Diakité sous-directeur chargé du commerce intérieur. Et selon lui, la DNCC veillera à l’application de la mesure.
Le Syndicat national des commerçants détaillants du Mali confirme la fixation des prix pour les produits de première necéssité. Cependant selon Alhadji Dantouma vice-président chargé du partenariat au sein du SYNACODEM, la sensibilisation est en cours pour le respect de cette mesure
Telle une tradition, à chaque mois de ramadan, les prix prennent l’ascenceur au Mali. Mais pour beaucoup, avec le contexte de crise sanitaire, le gouvernement doit veiller à stabiliser les coûts des produits sur le marché.
Source: studiotamani