L’UNESCO s’engage à la préservation des langues autochtones. C’est dans ce cadre qu’elle a développé une application mobile, Thazin, « conçue pour l’apprentissage de l’arakhanais ». Une langue qui serait en voie de disparition. Cette application qui a eu le prix autochtone « lors d’un hackathon organisé par l’UNESCO et FOSSASIA en l’honneur à l’Année internationale des langues autochtones 2019 des Nations Unies ». C’était à l’occasion du « Sommet FOSSASIA 2019 Singapour – Open Source, Big Data, Design Thinking et Free Knowledge (link is external)» du 14 au 17 mars. Plusieurs spécialistes de la technologie ouverte, de développeurs de logiciels et de hackers ont pris part à cet événement.
À l’issu de ce hackathon, 15 concepts et prototypes destinés à renforcer, promouvoir, sauvegarder et revitaliser les langues, en particulier les langues autochtones, ont été mis en place. «Beaucoup de gens pensent que lorsque la technologie grandira, les langues et la diversité des cultures mourront», a déclaré Oranee Jariyapotngam, une militante de l’apprentissage des langues autochtones basée en Thaïlande.
D’autres activités ont été organisées à côté de l’hackathon pour le même objectif.
Selon l’UNESCO, les « peuples autochtones représentent moins de 6% de la population mondiale », « ils parlent plus de 4 000 des langues du monde. »
Le monde célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains
Aujourd’hui, mardi 30 juillet 2019, le monde célèbre la Journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains. À cette occasion, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a déclaré : « En cette Journée mondiale de la lutte contre la traite, réaffirmons notre détermination à empêcher les criminels d’exploiter impitoyablement des êtres humains pour de l’argent et à aider les victimes à reconstruire leur vie. » Sur le site internet des Nations Unies, on peut lire cette précision au sujet de la traite des êtres humains : « La traite d’êtres humains est l’exploitation criminelle de femmes, d’hommes et d’enfants à des fins diverses, dont le travail forcé et l’exploitation sexuelle ». Depuis les années 2003, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a détecté « 225 000 victimes de la traite détectées dans le monde », précise-t-on sur le même site internet.
Ce problème est mondial, précise-t-on, et concerne essentiellement les femmes et les filles en termes d’exploitation sexuelle et de travail forcé. « Les conflits aggravent encore davantage les vulnérabilités, les groupes armés exploitant les civils et les trafiquants visant les personnes déplacées de force », lit-on.
Source: Le Pays