Le Centre Aoua Keita a servi de cadre le vendredi 26 juillet à une conférence-débat sur le rôle et le fonctionnement du CCR. Cette activité a été organisée avec l’initiative de la Jeune chambre internationale (JCI) Bamako Espoir en collaboration avec la Compagnie de la circulation routière (CCR). Elle visait à informer et à sensibiliser les membres de la JCI sur les missions, les objectifs de la Compagnie de la circulation routière et les dangers liés à la circulation. Une quarantaine de personnes ont pris part à cette cérémonie.
Le commandant major de police, Adama Coulibaly, chef de la Voie publique de la CCR, a précisé les missions de la CCR pour ensuite toucher aux difficultés que ses agents rencontrent dans leur travail à cause de l’incivisme, de l’occupation anarchique de la voie publique, du manque de texte pour les tricycles « Katakatani » A ses dires, « La seule solution pour réduire les accidents de la route reste la stricte application des mesures pouvant régir le code routier de notre pays. Les forces de sécurité doivent appliquer la loi dans toute sa rigueur, au risque d’être complices d’un drame qui endeuille de nombreuses familles, et les parents de jouer un rôle de premier plan pour éduquer les enfants ». Comme cause des nombreux accidents, il cite en exemple l’excès de vitesse, le non-respect de la signalisation.
Protection des langues autochtones : L’UNESCO s’engage à travers le développement d’application mobile
L’UNESCO s’engage à la préservation des langues autochtones. C’est dans ce cadre qu’elle a développé une application mobile, Thazin, « conçue pour l’apprentissage de l’arakhanais ». Une langue qui serait en voie de disparition. Cette application qui a eu le prix autochtone « lors d’un hackathon organisé par l’UNESCO et FOSSASIA en l’honneur à l’Année internationale des langues autochtones 2019 des Nations Unies ». C’était à l’occasion du « Sommet FOSSASIA 2019 Singapour – Open Source, Big Data, Design Thinking et Free Knowledge (link is external)» du 14 au 17 mars. Plusieurs spécialistes de la technologie ouverte, de développeurs de logiciels et de hackers ont pris part à cet événement.
À l’issu de ce hackathon, 15 concepts et prototypes destinés à renforcer, promouvoir, sauvegarder et revitaliser les langues, en particulier les langues autochtones, ont été mis en place. «Beaucoup de gens pensent que lorsque la technologie grandira, les langues et la diversité des cultures mourront», a déclaré Oranee Jariyapotngam, une militante de l’apprentissage des langues autochtones basée en Thaïlande.
D’autres activités ont été organisées à côté de l’hackathon pour le même objectif.
Selon l’UNESCO, les « peuples autochtones représentent moins de 6% de la population mondiale », « ils parlent plus de 4 000 des langues du monde. »
Source: Le Pays