C’est ce qu’entend relever le ministère de l’Agriculture qui vient d’organiser l’atelier d’examen et de validation du rapport provisoire de la politique nationale de maîtrise de l’eau agricole et son plan d’action. Il s’inscrit dans la mise en œuvre du programme d’appui au sous-secteur de l’irrigation et ses projets rattachés (PASSIP).
Selon le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Lassine Dembélé, l’organisation de cet atelier est la manifestation d’une volonté d’accompagnement le Mali dans sa quête constante de meilleures conditions de vie pour sa population en général, et pour le monde rural en particulier. Ce, à travers la mise en place d’instruments de gouvernance qui sont des vecteurs de vitalité pour notre secteur agricole sur lequel repose notre économie.
Par ailleurs, il rappellera aux participants les difficultés des pays du sahel dont le Mali. Pour lui, ” Le Mali est un pays sahélien qui dispose d’importants potentialité agro – sylvo -pastorales et halieutiques. Malgré ce potentiel important, son secteur agricole se trouve confronté à un certain nombre de contraintes majeures qui entravent son développement harmonieux. Il s’agit entre autres de la forte vulnérabilité par rapport aux alias climatiques ; de la faible performance des explications agricoles ; du faible niveau d’alphabétisation des producteurs agricoles ; de la maîtrise insuffisance des problèmes environnementaux ”
Pour y faire face, il s’agira de promouvoir une agriculture pluviale et agroforesterie ; réfléchir sur la maîtrise de l’irrigation dans le domaine agricole ; mettre sur place des ressources en eau et hydraulique pastorale ; mettre en valeur une bonne politique d’aquaculture en tenant compte aussi de forme muli-sectorielle et enfin d’analyser le problème foncier (un véritable fiasco pour l’administration du Mali) et gouvernance de l’eau agricole.
Mahamane Maïga
Lejecom