C’est dire qu’à part ces trois circonscriptions électorales, la Cour a confirmé les résultats proclamés par le ministre de l’Administration territoriale, le général Moussa Sinko Coulibaly.

A Nara dans la 2e région, c’est le RPM du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, qui enlève finalement les 3 sièges à travers Niamé Kéita, Babba Hama Kane et Moussa Badiaga. Dans cette localité, ce sont les partis Adéma/PASJ et ADP-Maliba, pourtant alliés du RPM, qui ont fait les frais. Mme Traoré Oumou Soumaré, Boubacra Mangara et Mahamadou Diarisso voient ainsi leur rêve d’honorabilité brisé.

A Niono en 4e région, c’est d’autres alliés du RPM qui sont victimes de la Cour constitutionnelle. Boubacar Sabane Touré, Diadié Bah et Modibo Kimbiry du groupement de partis RpDM/ADP-Maliba, ne seront plus députés contrairement à ce que le ministre de l’Administration territoriale avait proclamé. Leurs sièges ont été attribués au groupement de partis RPM/UM-rda Faso jigi/Sadi à travers Sory Ibrahima Kouriba, Belco Bah et Araba Doumbia.

A Gao, l’alliance Adéma/PASJ-Asma est disqualifiée au profit de la liste RPM. L’Adéma et surtout l’Asma de Soumeylou Boubèye Maïga sont pourtant réputées être de la mouvance présidentielle.(bamada.net) C’est dire que Assarid Ag Imbarcaouane (aussi vieux que les bâtiments de l’hémicycle), Abouzeïdi Ousmane Maïga et Arbonkana Maïga voient leur élection rejetée par les 9 sages de la Cour constitutionnelle. Ce sont donc Ibrahim Ahmadou, Aguissa Seydou Touré et Alhousna Malick Touré qui deviennent les députés de la Cité des Askias.

Partout où il y a eu bouleversement, la Cour a procédé à l’annulation des votes dans certaines localités de ces circonscriptions électorales. Cette nouvelle donne conforte la position du parti présidentielle (RPM) qui, selon un membre du parti, pourrait avoir entre 66 et 67 députés dans la prochaine législature.