La longue séance plénière qui a abouti au vote par 111 pour 35 contre 0 abstention, pour les branchés du parlement a montré une évidence que personne ne peut aujourd’hui contester : c’est le leadership du Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Issaka Sidibé.

Gérer, dit-on, c’est prévoir, c’est organiser, c’est contrôler. C’est ce que vient encore une fois de prouver le Président de l’Assemblée Nationale l’Honorable, Issaka Sidibé, pendant tout le processus de vote du texte portant révision de la Constitution de Février 1992.

En effet, c’est d’abord lui et lui seul qui, de prime abord, bien avant la convocation de l’Assemblée Nationale en Session extraordinaire, a décidé d’envoyer une forte délégation composée de députés de la Commission des Lois et de cadres parlementaires en voyages d’études au Sénégal et en Cote D’Ivoire. Ces deux pays venaient de réussir des processus de réformes constitutionnelles. C’est une première dans la pratique parlementaire au Mali et c’est la preuve qu’en bon leader, il a vite vu les enjeux pour notre pays de réussir les réformes constitutionnelles, après les échecs de 2001 et de 2012.

Mieux, pendant le processus des écoutes dans la Commission des Lois et dans les différentes régions, il a su, à chaque fois que de besoin ; conformément à son statut de Président de l’Institution parlementaire, jouer à fond pour la réussite des différentes missions. En veillant à ce que toutes les conditions soient réunies.

Et, pour couronner le tout, c’est sa guidance des débats de cette longue plénière qui aura apporté l’adhésion des parlementaires et du nombreux public qui a tenu à suivre jusqu’à 3 heures du matin. Son calme olympien, son sens de la repartie, l’usage des mots, bref, son savoir-faire aura été fort apprécié, tout au long de cette longue nuit.

Dans la revue Islamic Thoughts, on peut lire : « La capacité d’apprendre est un don ; la faculté d’apprendre est une compétence; la volonté d’apprendre est un choix. », le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Issaka Sidibe aura reçu la prouesse en un peu moins de 4 ans de faire la preuve, s’il en était besoin que comme aimait le dire Confucius : « finalement le plus important était le chemin pour y arriver, et non la destination ».

Tiefing SARRE

Sociologue