C’est par le communiqué de presse n°0003-BC/Paatpmc que la Plateforme ‘’Anté Son A Bana’’ affirme ses inquiétudes quant à des ‘’violations’’ des droits de l’Homme au Mali. Par ledit communiqué, la Plateforme « Antè A Bana, Touche pas à ma Constitution ! » informe l’opinion nationale et internationale des risques accrus de violation des droits de l’Homme en République du Mali.
Il soutient que depuis la constitution de leur regroupement d’associations, de syndicats, de leaders d’opinion et de partis politiques, consécutif à l’adoption, par les députés de la majorité, de la loi référendaire, les intimidations et les menaces se multiplient pour empêcher ses membres d’exprimer librement leur opinion sur le projet de révision constitutionnelle.
Le communiqué ajoute aussi que depuis l’adoption de ce texte, les atteintes aux libertés fondamentales se sont multipliées. Elles ont débuté le jeudi 8 juin 2017 avec la répression de la marche organisée par le mouvement « Trop c’est trop », devant la Bourse du travail. A la suite de cette répression, le samedi 10 juin, les Maliens ont constaté l’interruption inexpliquée des réseaux sociaux (Facebook et Twitter) qui coïncidait avec les appels à la mobilisation lancés par les membres de la plateforme pour une marche pacifique le samedi 17 juin contre la révision de la constitution.
POUR REPONDRE AU PRESIDENT IBK: Le front du ‘’NON’’ prépare une riposte
Pour répondre au Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qui réaffirme son refus catégorique de retirer le projet de révision constitutionnelle engagé, le front du ‘’NON’’ prépare une riposte. C’est l’objet de la réunion des leaders des associations et autres mouvements de jeunes qui s’opposent au projet, tenue le mercredi dernier à la Pyramide du souvenir. A en croire des participants, il s’agit pour eux de s’organiser et d’engager une riposte digne des propos « va-t-en guerre » du Président IBK. Selon eux, le Président s’entête dans sa démarche et mieux, il va jusqu’à proférer des menaces à leur encontre. « Nous allons lui montrer que le pouvoir appartient au peuple », menacent-ils.
Par Le Prétoire