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Procès Gbagbo : appelé à comparaître à la CPI, le Général Mangou « Je veux parler »

Le Général Mangou est revenu sur ce qui fait les choux gras de la presse ces temps-ci notamment la divulgation des noms de certains témoins dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

laurent Gbagbo ancien president cpi

L’ancien patron des forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Côte d’Ivoire se dit prêt à dire sa part de vérité sur la crise ivoirienne, a-t-on appris de l’AIP.

Le Général Mangou souhaite rétablir la vérité.

Le Général Phillipe Mangou a vu son nom cité dans des publications qui circulent depuis le vendredi 5 février 2016 sur les réseaux sociaux. Rappelons qu’au cours d’une audience qui était censée se tenir à huis-clos ce même vendredi, le substitut de la procureure de la CPI, Eric MacDonald a dévoilé de façon malencontreuse les noms de quelques témoins qui devront se succéder à la barre. C’est un problème technique qui serait à l’origine de cette bourde. Selon les informations reçues, les micros de la salle abritant l’audience du jour étaient ouverts.

Face aux critiques acerbes qui ont fusé ça et là, le Général de corps d’armée, Phillipe Mangou a tenu à rompre le silence : « Je reste serein et calme. J’avais moi-même, envisagé de témoigner sans camouflage, car quand on a la vérité à dire, on ne se cache pas. Je veux parler, non pas pour faire condamner qui que ce soit, mais pour permettre aux ivoiriens et à l’opinion internationale de connaître la vérité. Beaucoup de gens parlent sans savoir ce qui s’est réellement passé. »

Accusé d’avoir lâché l’ex-chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, au moment où il avait le plus besoin de lui, celui qui occupe désormais les fonctions d’Ambassadeur de Côte d’Ivoire près de la République du Gabon a levé un coin de voile sur la crise post-électorale ivoirienne : « Si encourager Monsieur Laurent Gbagbo le 11 mars 2010, à démissionner au moment où lui-même demandait mon avis sur la question, pendant que l’armée était à cours d’armes et de munitions, que les ivoiriens mouraient et qu’ils ne pouvaient ni manger ni se soigner, c’est trahir, alors j’ai trahi. »

Il a conclu son propos en laissant un dernier appel aux Ivoiriens : « Qu’ils ne me jugent pas avant de m’avoir entendu. »

Source: Afrique sur 7

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