Ces derniers mois, les autorités de la transition au Mali ont été critiquées pour avoir pris des décisions importantes sans consulter adéquatement le Conseil national de transition (CNT). Ce manque de consultation soulève des préoccupations quant à la légitimité de ces décisions.
Une des décisions les plus controversées concerne le retrait du Mali de la CEDEAO Proposé par les autorités de la transition, il prévoit des changements significatifs. Malgré l’importance de cette réforme et son impact potentiel sur l’avenir politique du pays, il a été reproché aux autorités de ne pas avoir consulté le CNT en avale, qui représente le peuple malien.
D’une part, il est indéniable que le CNT, en tant qu’organe représentatif du peuple malien, devrait jouer un rôle clé dans le processus de prise de décision politique pendant la transition. La désolation est que le CNT n’a pas été pleinement impliquée dans certaines décisions importantes prises par les autorités de transition. Leur exclusion présumée du processus décisionnel a suscité des inquiétudes quant à la légitimité et à la représentativité de ces décisions.
D’autre part, le CNT n’est-il pas en réalité une caisse de résonance pour les décisions des autorités de transition, plutôt qu’un véritable organe décisionnel. Ils font valoir que les conseillers sont souvent sollicités pour avaliser des décisions déjà prises en amont, plutôt que d’être réellement impliqué dans le processus de prise de décision.
Dans l’ensemble, la question de l’influence du CNT dans le processus de prise de décision politique pendant la transition reste sujette à débat.
Quelle que soit la perception, les citoyens sont en droit de s’attendre à ce que leurs représentants soient consultés sur les questions qui les touchent directement, et le non-respect de ce principe compromet la crédibilité du processus de transition et la confiance du public envers le gouvernement.
En sommes, le manque de consultation dans le processus de prise de décision des autorités malienne soulève des préoccupations quant à la légitimité et à la représentativité de ces décisions.
Pour restaurer la confiance du public, il est impératif que les autorités s’engagent à mener un processus de prise de décision inclusif, en consultant adéquatement la représentation du peuple et en engageant un dialogue ouvert avec la population.
Billal Diall