Cameroun – Un haut responsable de l’église catholique en France a fait état mercredi de nouvelles « rassurantes » du prêtre français , enlevé le 14 novembre au Cameroun, mais que le ministère français des Affaires étrangères n’a pas confirmées.
« Si tous les services français sont mobilisés pour obtenir sa libération, notre ligne constante est de rester discret dans un souci d’efficacité », a déclaré à l’AFP le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères Vincent Floreani.
Auparavant, interrogé en début de matinée sur plusieurs médias, dont France Info, le porte-parole de la Conférence des Evêques de France, Bernard Podvin, avait lui aussi incité chacun à « comprendre (qu’il) reste discret ». « Mais en même temps », ajoutait-il, « ce que je tiens du Quai d’Orsay, et des proches du père Georges, nous avons des nouvelles, dirait-on, rassurantes, pour l’heure ».
« Comment ne pas penser à lui et à tous nos otages en ce jour de fête », ajoutait-il, en affirmant sa « confiance » dans le Quai d’Orsay et dans « tout ce qui est entrepris » pour la libération du prêtre.
Invité ensuite par l’AFP à préciser ses déclarations, le porte-parole de la Conférence épiscopale a souhaité qu’elles ne soient pas « amplifiées » et souligné que le dossier était entre les mains des Affaires étrangères.
Une source proche du diocèse de Nanterre, où officiait jadis le père Georges, a également indiqué qu’il n’y avait rien de nouveau dans le dossier à sa connaissance.
Un mois environ après l’enlèvement dans le nord du Cameroun du prêtre français, rapidement conduit au Nigeria voisin selon plusieurs témoignages, une source proche des services de sécurité camerounais avait déclaré à l’AFP: « nous avons la certitude qu’il se trouve toujours dans ce pays » et des éléments laissent à penser qu’il « est en vie et serait en bonne santé ».
« Nous avons confiance dans les initiatives prises par les autorités françaises, camerounaises et nigérianes », avait de son côté déclaré une cousine du prêtre, Sophie Vincent.
L’enlèvement du religieux a été revendiqué par le mouvement islamiste nigérian Boko Haram.