Un directeur de théâtre parisien a été interpellé jeudi matin après avoir tenté de forcer avec sa voiture les grilles de l’Elysée, entraînant toutefois la mise en place d’un périmètre de sécurité, a-t-on appris de sources policières.
Un directeur de théâtre parisien a été interpellé jeudi matin après avoir tenté de forcer avec sa voiture les grilles de l’Elysée, entraînant toutefois la mise en place d’un périmètre de sécurité, a-t-on appris de sources policières.
L’enquête menée par le commissariat du 8ème arrondissement devra déterminer les raisons de cet acte.
Dans un communiqué, la préfecture de police (PP) a estimé que l’homme entendait “appeler l’attention sur les difficultés financières du théâtre qu’il dirige”.
Selon les premiers éléments, l’homme de nationalité italienne s’est présenté au volant de sa voiture devant les grilles de l’Elysée côté avenue des Champs-Elysées “mais n’est parvenu qu’à taper légèrement les grilles à faible vitesse”, selon l’une des sources. “Il a immédiatement été interpellé par les forces de l’ordre présentes”.
Selon une source judiciaire, l’homme de 67 ans a été placé en garde à vue pour “dégradation d’un bien d’utilité publique”, “mise en danger de la vie d’autrui” et “violences volontaires avec arme à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique”, l’arme étant son véhicule.
Comme il s’est légèrement blessé dans la collision, cet homme a été conduit dans un hôpital parisien.
Il devrait subir un examen de comportement afin de vérifier la compatibilité entre son état mental et le régime de garde à vue, selon la source judiciaire.
Directeur d’un théâtre parisien situé rue de la Gaité dans le XIVe arrondissement parisien, +la Comédie italienne+, l’homme avait été interpellé une première fois mercredi peu avant 17h aux abords de l’Elysée, a expliqué une autre source policière.
Non loin de l’hôtel Marigny, il avait sorti de sa voiture “un mannequin Arlequin auquel il avait mis le feu après l’avoir aspergé de white spirit”, a dit cette source. “Il avait ensuite jeté des tracts sur la voie publique dans lesquels il dénonçait la diminution des subventions pour son théâtre”, a-t-elle ajouté. “Il avait été interpellé, entendu, puis relâché quelque temps après”, a-t-elle précisé. “Il semble que son action de jeudi matin soit liée à sa revendication sur la baisse de ces subventions”.
Dans son communiqué, la PP estime que “dans les deux cas, les dispositifs de sécurisation tant humains que physiques autour du Palais de l’Elysée ont parfaitement fonctionné, jouant leur rôle à titre préventif”.
© 2013 AFP