L’interpellation de l’informaticien, qui serait l’agent de Smart Média, a permis de déjouer le projet de déstabilisation du pays à travers des vidéos et images montées. Après des aveux, il ressort que le camp ‘’Soumi’’ serait derrière ce projet lugubre. Un véritable scandale démasqué par les services de renseignement.
C’est l’arrestation de cet informaticien, travaillant pour le compte du candidat Soumaïla Cissé, qui a permis aux services de renseignement d’éviter le chaos qui se préparait contre le peuple du Mali par ses propres fils. Selon une source proche du dossier, cet informaticien surdoué, d’origine ivoirienne aurait été sollicité pour monter de fausses images et vidéos trafiquées de bourrages d’urnes. Ce plan machiavélique serait orchestré par la direction de campagne de Soumaïla Cissé, affirme clairement notre source.
Cette mise en scène des images et vidéos, selon la même source, était prévu en réalité pour être mise en ligne sur les réseaux sociaux dès la fermeture des bureaux de votes le 12 Août 2018, date à laquelle s’est ténue le second tour du scrutin présidentielle. A cet instant précis, il était prévu de diffuser des images et vidéos (environ 20 images et vidéos) des forces de l’ordre entrain de bourrer les urnes et semer la terreur dans certaines régions du nord et du centre du pays.
Ceci pour créer une confusion totale afin de générer un soulèvement populaire contre le régime et rendre la tâche plus complexe au ministère de l’Administration territorial, la Cour Constitutionnelle et les observateurs nationaux comme internationaux. « La vidéo de bourrage d’urne qui circule actuellement sur la toile serait en réalité un test des images trafiquées en question. Un sal projet qui visait à proclamer du coup Soumaïla Cissé, candidat élu président de la République du Mali », confie notre interlocuteur. En outre, il ajoute que les régions ciblées sont entre autres Mopti, Ségou, Sikasso, Gao.
Aussi, la même source révèle que l’informaticien appréhendé serait un proche collaborateur de l’ancien Président Ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement en détention à la CPI. Le véritable faux vrai, aurait avoué après un long interrogatoire des services de renseignement que ce projet de mise en scène n’était pas, dans un premier temps accepté par le candidat de l’URD mais malheureusement ne pouvant se soustraire de la pression de son directoire de campagne, il a dû finalement se plier.
Par ailleurs une autre source proche du ministère de la sécurité annonce que le gouvernement est sur le point d’informer les partenaires diplomatiques impliqués dans le processus électoral concernant le fameux plan avorté. Pour l’heure, les enquêtes se poursuivent au niveau des services de renseignement et d’investigations pour rassembler tous les éléments de preuve avant de procéder à des arrestations pour haute trahison et conspiration contre l’Etat.
G.K
Source: La rédaction