Les Maliens des villes et des campagnes se rendront aux urnes le 29 juillet prochain pour élire leur nouveau président qui aura la lourde tache pendant les cinq prochaines années de conduire les destinées de ce pays grand comme trois fois la France, qui fut un des pays précurseurs de la démocratie africaine. Ils auront à choisir entre 24 candidats déclarés par la Cour Constitutionnelle à l’issue de l’audience du mercredi 4 juillet 2018, à pouvoir briguer la magistrature suprême du Mali.
A la présidente Mme Manassa Danioko de cette grande institution républicaine de rappeler que l’élection présidentielle est l’extension fondamentale dans un pays. C’est la fonction supérieure de l’Etat. C’est pourquoi, poursuit-elle, on ne peut pas y intégrer sans qu’il y ait toutes les vérifications, même avec les mesquineries de la Cour constitutionnelle. L’instance juridictionnelle est neutre et n’a aucun choix. De l’avis de Mme Danioko, la Cour constitutionnelle du Mali est la seule en Afrique qui prête serment devant le président de la République, le président de l’Assemblée nationale et le président de la Cour suprême. La légalité et la légitimité sont là, a-t-elle conclu. Au tant dire que vérifications il en a eu car la trentaine de dossiers déposés au départ ont fait l’objet d’études et d’analyses sérieuses de la part de la cour constitutionnelle pour valider les 24 candidats parmi lesquels les maliens de l’intérieur et de l’extérieur auront à élire le futur président de « Maliba ». A en a pas douter, le grand favori de cette première consultation en attendant le second tour, si second tour il y a, est incontestablement Ibrahim Boubacar Keita, candidat à sa propre succession. Pour s’en convaincre il suffit de faire un survol panoramique sur les réalisations du grand vainqueur des présidentielles de 2013 avec un score plus que confortable de 77,62% des suffrages. Fort de ce bon score, Boua avait l’obligation de satisfaire aux attentes des compatriotes de Modibo Keita. C’est pourquoi au cœur du bilan et des actions du président-candidat il y a la sécurité, le bien-être des Maliens et le renforcement de la paix. Avec cette obligation de résultat, IBK ne pouvait que prendre le taureau par les cornes pour ouvrir les grands chantiers dans tous les domaines. Sur le plan sécuritaire il n’y a plus de guerre ou de confrontations entre les forces armées maliennes et les groupes armés. Ceci grâce à l’organisation des assises nationales sur le Nord en 2013 qui a permis de ressouder le tissu social, renforcer l’unité nationale et définir les bases de la refondation d’une nation plurielle réconciliée avec elle-même. Aussi la mise en œuvre de l’accord de paix a-t-elle permis de retrouver la stabilité et la souveraineté de l’Etat sur l’ensemble de son territoire. Le retour progressif de l’administration dans le Nord, notamment le retour du gouverneur à Kidal n’est-il pas suffisant pour convaincre ? Ce président savant et visionnaire relancera également une politique de développement des projets de travaux d’infrastructures à destination des populations du Nord à travers : le lancement des travaux de fournitures et d’installation de groupes électrogènes dans la centrale thermique de Kidal ; Le financement de projets de résilience des forages et des puits ; Et la réhabilitation d’écoles. L’accès au logement étant considéré comme un droit élémentaire soutenu par le président-candidat. Des logements sociaux ont été construits ici et là dans le pays. Entre autre la réalisation de 850 logements dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et Gao. La construction et la réception de 3.873 logements sociaux en Partenariat Public Privé (PPP) avec la réalisation en cours de 7.896 logements. Pour la stabilité et la paix, le président IBK a procédé au renforcement de la composante forces militaires et de sécurité. C’est pourquoi une politique volontariste a été engagée en faveur des troupes armées pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail à travers : L’acquisition des équipements militaires de transports terrestres, aériens et de transmission tactiques ; La réalisation des matériels d’habillement, de campement et de couchage ; La réalisation d’infrastructures, carburant et ingrédients auto et avion ; La mise en place d’avantages inédits aux militaires et à leur famille notamment 5 ans de salaire aux grands blesses de guerre et 10 ans de salaire aux ayants-droits des militaires décédés en opération ou en servite commandé ; Et l’harmonisation de la prime de risque au taux de15% pour tous les militaires. Sur le plan économique, il y a eu la relance au bénéfice des populations qui a permis de mettre en place une politique de redistribution effective et bénéfique pour les maliens. Ce dynamisme économique a permis d’améliorer les conditions de travail des travailleurs et des agents publics de façon considérable. Le pays s’est enrichi. Le Mali est aujourd’hui la 3e économie de la zone UEMOA. Le Produit Intérieur Brut (PIB) qui n’est autre que la richesse du pays est passé de 1,7% en 2013 à successivement 7,2% en 2014, 6% en 2015 et 5,8% en 2016. Pendant la même période les recettes budgétaires ont connu une augmentation de 51% et les salaires des fonctionnaires de l’administration publique ont enregistré une hausse de 40%. Le SMIG est passé de 28.460 F CFA en 2013 à 42.800 F CFA en 2017. Sur 200.000 emplois promis en 2013, 199.344 ont été créés avec à la clé, le recrutement de 4.000 jeunes dans la fonction publique. Globalement on peut affirmer sans risque de se tromper que le bilan de « Boua » a été positif dans presque tous les domaines même si son principal opposant Soumaïla Cissé continue de crier sur tout les toits que celui qui l’a battu en 2013 a échoué dans son programme de développement. L’opposition malienne à l’instar de l’opposition des pays africains en général ne relèvera que les quelques promesses non tenues par IBK en foulant sous le pied ces grandes réalisations de celui qui a déclaré le jour de son investiture ceci : « J’ai le Mali est chevillé au corps. C’est pourquoi je m’impose comme ligne de conduite de veiller avant tout à la préservation de la sécurité et de la paix, à la consolidation de la cohésion sociale, à la satisfaction d’une part substantielle de la demande sociale ». Au regard de ce bilan flatteur, tous les spécialistes de la politique malienne s’accordent sur une victoire au second tour, si second tour il y a, du président-candidat face à son principal adversaire Soumaïla Cissé, leader de l’Union pour la République et la Démocratie (URD). Que ceux qui font encore la politique de l’Autruche ou qui rechigneraient les qualités et les capacités de « Boua » se mettent à l’évidence car les réalisations d’IBK crèvent les yeux. Des actions posées ici et là suffisent pour convaincre les indécis de voter le 29 juillet prochain pour le champion du Rassemblement Pour le Mali (RPM). Cette élection présidentielle de 2018 est celle de tous les enjeux, car non seulement le Mali est à la croisée des chemins, entre violences, terroristes et communautaires, et organisation de consultation mais aussi c’est une opportunité pour certains candidats de se hisser au sommet de l’Etat et pour d’autres de rentrer dans l’histoire. Le 29 juillet tous les regards seront braqués sur le Mali où les patriotes maliens participeront sans doute à la consécration d’IBK et à sa rentrée fulgurante dans la belle histoire du pays de Sundiata Kéita. Par Bangaly Condé « Malbanga »
Source: mediaguinee