À l’image des autres organisations ayant déployé des observateurs sur le terrain lors du premier tour de la présidentielle du 29 juillet dernier, les responsables de l’Amicale des anciens militants et sympathisants de l’union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM) ont fait le point de leur observation à la presse, le mercredi dernier, à leur siège à Daoudabougou.
Publier ses constants, ses recommandations et conclusions tirées des rapports d’observation de l’AMS-UNEEM lors du scrutin du dimanche étaient entre autres l’objectifs de cette rencontre avec les hommes de médias. Le principal animateur était El hadj Seydou Patrice Dembélé, secrétaire général de l’UMS-UNEEM.
Dans son intervention, El hadj Seydou Patrice Dembélé, secrétaire général de l’AMS-UNEEM, a fait savoir que, le vote du 29 juillet dernier s’est déroulé généralement dans un climat apaisé. Ce qui a conduit M. Dembélé à saluer, au nom de l’AMS-UNEEM, l’esprit patriotique ; civique et citoyen de tous les Maliens. Pour lui, le 29 juillet dernier, au Mali, ‘’c’était vraiment la fête dans tous les villages’’. Il précise cependant que des violences ont empêché les électeurs à voter dans certaines localités. Toute chose que le conférencier n’a pas manqué de regretter. M. Dembelé a aussi remercié la CNI pour ses efforts consentis au cours de ce premier tour de l’élection présidentielle.
Par ailleurs, le secrétaire général, Seydou Patrice Dembélé, a fait savoir que l’AMS-UNEEM a constaté des défaillances que l’AMS-UNEEM ne manquera pas de signaler par voie de correspondance aux autorités compétentes.
Le conférencier a plaidé en faveur des conditions idoines pour permettre aux observateurs d’effectuer normalement leur mission, à savoir « la disponibilité des kits aux observateurs », souhaite-t-il. Car selon le secrétaire général de l’AMS-UNEEM, les observateurs sont aussi en partie des gages de la crédibilité du scrutin. Pour ce premier tour de l’élection présidentielle 2018, l’AMS-UNEEM a lancé un appel solennel à toute la classe politique, de la majorité comme de l’opposition pour qu’ils se donnent la main afin de sauver le Pays.
Aux dires de El hadj Seydou Patrice Dembélé, l’AMS-UNEEM souhaite que les différents contentieux se règlent par le dialogue et la concertation, avant d’inviter les acteurs à s’abstenir de tous propos disproportionnés avant même que le juge du droit constitutionnel ne se prononce. Aussi, l’amicale des anciens militants et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali demande à tous les camarades ; les candidats ; les directeurs de campagne ; porte-parole de mettre en priorité, le Mali. Parce que pour lui, le peuple malien a trop souffert pour ne plus mériter de nouvelles crises postélectorales soient-elles.
Le secrétaire général de l’AMS-UNEEM souhaite également que le vainqueur issu des urnes soit félicité par les vaincus. Aussi, le futur vainqueur doit-il savoir que le Mali est encore dans la zone de turbulence et que seule l’union sacrée est le gage de la stabilité de notre pays, a insisté le conférencier.
Rappelons que l’AMS-UNEEM a déployé 400 observateurs, dans les régions de Kayes ; Sikasso ; Ségou ; Gao et Tombouctou en collaboration avec le groupe de réflexion et d’action civique pour les élections–(Grace-Mali) lors du scrutin du 29 juillet dernier au Mali.
SABA BALLO
Info-matin