Entre autres raisons ayant conduit l’honorable Soumaïla Cissé à mordre la poussière aux élections présidentielles de juillet-août 2018 son obstination à jouer le rôle de chef de file de l’opposition au lieu de le confier à un des siens, la nomination de Tiebilé Dramé comme directeur de campagne, le ralliement de l’opportuniste de Ras Bath et les conditions d’organisations desdites élections jugées « inacceptables ».
L’honorable Soumaïla Cissé, a commis deux erreurs politiques qu’il a payées lors de la présidentielle passée. Pour qui connaisse la complexité de la scène politique malienne basée sur les compromis et les compromissions, il ne devrait pas accepter d’aller siéger au niveau du comité interparlementaire de l’UEMOA. Il aurait dû confier ce rôle à l’un des leurs. Ensuite, il ne devrait pas incarner lui-même sa personne le Statut de chef de file de l’opposition parlementaire, il aurait dû confier ce rôle à l’un des leurs.
D’ailleurs, d’aucuns disaient que l’honorable Feu Mody N’Diaye, ex Président du groupe Vigilance Républicaine et Démocratique (VRD) à l’Assemblée Nationale, membre de l’URD, jouait mieux ce rôle de chef de file que Soumaila Cissé, lui-même en tant que chef de file de l’opposition, institué par une loi. Il a peut-être commis la même erreur en tant que chef de file de l’opposition et Président du deuxième grand Parti politique sur l’échiquier politique national, en termes (de représentativité, de nombre d’élus nationaux de députés…), d’aller siéger au niveau du parlement panafricain, en Afrique du Sud, et ne fréquente pas de ce fait, la base pour mener sa politique de proximité comme la plupart des hommes politiques, qui ne viennent vers les communautés que pendant les différentes consultations électorales. Il aurait dû confier ce rôle à l’un des députés de l’URD, afin d’être plus stable et présent au Mali, et aller à l’écoute des Maliens et des Maliennes de l’intérieur.
La dotation de l’Institution du chef de file de l’opposition parlementaire devrait permettre à Soumaïla Cissé d’entreprendre de nombreux voyages à l’intérieur du Mali pour discuter et échanger avec les communautés et leur expliquer ce qu’il avait à proposer comme nouvelle offre (projet de société) pour la présidentielle de 2018.
Le chef de file de l’opposition faisait presque un absentéisme systématique et absolu lors des différentes sessions de l’Assemblée Nationale durant les trois premières années de l’élection du Président IBK à la magistrature suprême du pays. Il aurait profité de ce premier quinquennat du Président Ibrahim Boubacar Keita, dont les premiers pas à la magistrature suprême avaient été émaillés de supposés scandales financiers à scandales financiers, notamment l’achat de l’Aéronef présidentiel et des équipements militaires. Soumaïla Cissé en bon stratège politique, aurait pu saisir cette opportunité pour proposer aux Maliens une nouvelle offre politique de sortie ce pays de l’impasse et de l’ornière. Mais hélas, tel n’a pas été le cas. L’URD s’est beaucoup plus concentrée sur des débats de télévision et de radios que sur la reconquête de l’électorat sur le terrain. Quand est-ce que nos hommes politiques comprendront qu’on ne gagne pas des élections sur des plateaux de chaînes de télévision ?
Pourtant, les aptitudes de Soumaïla Cissé ne sont pas « remises en cause » par son échec à devenir chef de l’Etat du Mali, ou à avoir les aptitudes nécessaires pour exercer cette fonction régalienne à la magistrature suprême du Mali, avec un résultat de 32% des suffrages en sa faveur, selon les résultats du premier tour rendus publics le 16 août 2018. Plusieurs personnalités politiques et économiques du Mali, de l’Afrique et du monde le décrivent comme un homme intelligent, calme, respectueux et réfléchi qui aurait tous les atouts pour être un bon Président.
Il a une maitrise parfaite du contexte international (mondialisation, la monnaie économie, relations internationales, intégration régionale, diplomatie…), et assuré de hautes fonctions ministérielles et administratives sous le Président Alpha Oumar Konaré. Il passa huit (8) ans à la tête de la Commission de l’UEMOA, où il a produit des résultats satisfaisants dans les différents projets initiés par lui dans le cadre de l’intégration régionale des Etats et des communautés de la zone, de même que dans le domaine de la mobilisation des ressources internes avec l’adoption du TEC (tarif extérieur commun). Ce qui fait que l’UEMOA est l’une des rares institutions régionales africaines ayant une autonomie budgétaire. C’est grâce à ce technocrate avéré que l’UEMOA est devenue aujourd’hui un outil d’intégration des peuples et des pays de la zone. Même les détracteurs de ce technocrate reconnaissent en lui un grand visionnaire. Quand il était ministre des Mines sous le Président Alpha Oumar Konaré, il avait amené la croissance macro-économique du pays à 7%. Un record jamais battu par un ministre des finances du Mali. C’est la Raison1.
Un Tiébilé Dramé directeur de campagne
La deuxième est liée à la nomination de Tiebilé Dramé comme directeur de campagne. Connu pour ses positions belliqueuses quant à la gestion du pouvoir par le Président Ibrahim Boubacar Keita. Nous savions tous que Tiébilé Dramé était politiquement fini et agonisant. Qu’est-ce qui a pu motiver Soumaïla Cissé à le nommer comme Directeur de campagne, au détriment de ses camarades fondateurs du Parti ? Quelles sont les conséquences de la nomination de Tiébilé Dramé comme Directeur de campagne du chef de file de l’opposition sur le déroulement de la campagne ?
Beaucoup d’observateurs élucidés avaient aussi dit qu’il ne s’est pas entouré de bonnes personnes. Par exemple, le choix de Tiébilé Dramé comme directeur de campagne est pour certains une erreur. Certes « énergique », battant, convaincu », Tiébilé Dramé est aussi un « personnage clivant sur la scène politique malienne ». La nomination de Tiébilé Dramé, un homme politiquement agonisant a été une source de démotivation de plusieurs hauts cadres de l’URD, victimes de leur engagement politique au sein de l’administration publique, une sorte de chasse aux sorcières organisées contre eux.
Selon certaines indiscrétions, beaucoup se seraient découragés et n’ont pas pu travailler d’arrache-pied pour la victoire commune. Comment on peut nommer le Président d’un autre Parti politique Directeur de campagne d’un autre ? Est-ce que Soumaïla Cissé avait consulté sa base par rapport à cette nomination ? Sachant que Tiébilé Dramé n’a pas été capable de structurer son parti, à fortiori, de se faire élire Député ? D’ailleurs, Tiébilé Dramé n’a qu’un seul Député au sein du parlement malien, et ce, parce que son Parti se résume à sa personne.
De compromis aux compromissions, le Président Soumaïla Cissé, s’est laissé trimballé par des populistes et des associations de soutien, créées pour des besoins électoraux à la grande veille de la campagne sans aucune base. Les responsables de ces associations de soutien, réunissaient juste les jeunes et les femmes pour venir remplir la salle de conférence de l’URD. C’était une sorte de vente du bétail électoral pendant la campagne aux plus offrants.
Dans la même foulée d’alliances conjoncturelles, les arrivistes, c’est-à-dire les militants de la dernière minute, avaient été plus responsabilisés à jouer des rôle de second plan que ceux qui ont fait chemin avec Soumaïla Cissé au prix de leur carrière professionnelle au sein de l’administration publique et dans les fonctions libérales. A l’exception de Me Demba Traoré, Macké Diallo, Aboudramane Diarra, j’en oublie volontiers, les autres cadres ont été relégués à jouer des rôles de second plan au sein de leur propre famille politique pendant la campagne. Pour quelles raisons ? Pour quels résultats ? L’échec certainement.
Tout porte à croire que la nomination de Tiébilé Dramé, au poste de Ministre des affaires étrangères, le portefeuille, le plus stratégique du Gouvernement après l’administration territoriale et les finances, n’est que la conséquence des intentions inavouées de ce dernier, en acceptant la direction de campagne du chef de file de l’opposition. N’est-ce pas une trahison de la part de Tiébilé Dramé, en acceptant ce portefeuille ministériel?
Non, la morale, la dignité et l’honneur n’existent pas en politique dans les jeunes démocraties africaines. D’aucuns diront que Tiébilé Dramé a juste profité de son rapprochement avec le candidat Soumaïla Cissé et de la contestation du projet référendaire pour se faire employer par le Président de la République.
Le candidat Soumaïla Cissé qui avait le meilleur programme qui prenait en comptes toutes les sensibilités sociales du pays, en termes de développement économique et social. Il avait centré sa campagne sur des attaques à l’endroit du chef de l’Etat, au lieu de proposer et expliquer cette meilleure offre politique qu’il avait pour les Maliens. Par contre, d’autres caciques de la scène politique malienne, de la classe politique africaine et internationale, reprochent enfin à Soumaïla Cissé une campagne assez hargneuse qui s’est d’abord « attaqué » à la personnalité du Président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, avant de « proposer » une nouvelle offre politique, « projet de société », fédérateur. « Quand on veut être Président du Mali, il faut d’abord rassurer les Maliens », avait conseillé Moussa Mara.
Le ralliement de l’opportuniste de Ras Bath
La troisième cause de cet échec patent est le ralliement du célèbre chroniqueur, Ras Bath, qui dans un passé récent, a traité le Candidat Soumaïla Cissé, de tous les noms d’Israël. Cette alliance avec le candidat de l’URD, n’est pas passée inaperçue, elle a fait l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux et dans la presse malienne presque dans sa quasi-totalité. Les esprits éclairés voyaient mal ce rapprochement avec le populiste chroniqueur, qui manque crucialement d’approche quand il aborde certains sujets d’enjeux nationaux et suscite souvent de la haine entre les gouvernants. Par ailleurs, ce chroniqueur populiste a beaucoup contribué à affaiblir politiquement le Candidat Soumaïla Cissé. En se ralliant à Soumaïla, Ras Bath était-il un missionnaire de la majorité ? La question reste posée.
Cependant, plusieurs spécialistes en communication politique et institutionnelle estiment que le slogan creux de ce chroniqueur « Boua Ka Bla » a contribué à la réélection du Président Keita, dont le directoire de campagne avait su utiliser le slogan en leur faveur « Boua Ta Bla ». Dans sa démarche, Ras Bath, prônait l’alternance, le changement. Autrement dit, changer le pouvoir en place. Cette démarche a été incomprise par ses détracteurs qui s’étaient inscrits dans la dynamique de la rupture, qui l’ont taxé de truand, de machiavel, d’opportuniste quand il s’est rapproché du candidat Soumaïla Cissé, conformément au manifeste qu’ils ont présenté à tous les candidats et dont les points de convergence avec le candidat de l’URD lui avaient valu d’être choisi comme candidat disposant de tous les atouts nécessaires pour incarner le vrai changement. Eu égard à la structuration de son parti, sa représentativité et son projet de société. Mais hélas, l’éléphant annoncé est arrivé avec un pied casé !
Le vrai problème de la dissidence au sein du CDR, se trouvait entre la lecture de deux concepts (alternance et rupture de système) au sommet de la gouvernance du pays. Comme nous l’avons souligné précédemment, la dynamique de changement dans laquelle Ras Bath s’était inscrit voudrait juste faire partir le régime d’IBK. Mais au sein du CDR, d’autres voulaient une rupture totale avec tous les acteurs du mouvement démocratique dont le candidat Soumaïla Cissé en est un acteur clé. Cela a-t-il constitué un handicap pour le candidat de l’URD à la présidentielle à l’intérieur du pays ? Peut-être oui…Mais le score du candidat de l’URD dans les pays de la sous-région, de l’Afrique centrale, de l’Europe et des USA, peut s’expliquer par le soutien du CDR à sa candidature, parce que la plupart des soutiens de taille de ce mouvement sont des expatriés, surtout des Maliens dans les pays du Nord, dont il est le porte étendard (voix des sans voix) pour faire pression sur les autorités maliennes, en vue de trouver des solutions aux difficultés auxquelles ils sont confrontés dans les pays d’accueil (carte de séjour, passeport…).
L’organisation de la présidentielle.
La présidentielle de 2018, a été organisée dans des conditions inacceptables. Ce qui a beaucoup joué à la défaveur du candidat de l’opposition. D’aucuns observateurs de la scène politique malienne, émettent l’idée que Soumaïla Cissé a gagné « l’électorat » et a « perdu les élections ». Autrement dit, les fraudes et les bourrages d’urnes ont remis fondamentalement en cause la sincérité du scrutin. Or, les meilleures élections au monde, sont celles dont les résultats sont acceptés par tous les protagonistes et les parties prenantes. Tel a été le cas de la présidentielle du 29 juillet 2018 ? Est-ce une confiscation voilée du pouvoir Etatique par une présidentielle contestée ?
Les soutiens des ex-rebelles
Dans le nord du Mali, « les électeurs de base ne votent pas pour élire un candidat à l’élection présidentielle mais plutôt par rapport aux consignes données par les responsables locaux » (Jeune Afrique), pendant l’entre-deux tours, Ilad Ag Mohamed, un ex-porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, composante de la CMA), assurait quant à lui qu’« aucune consigne de vote n’a été donnée ». « La population de Kidal est très attachée à l’application de l’accord de paix, c’est la raison pour laquelle les électeurs ont voté massivement pour IBK. Il vaut mieux continuer à travailler avec quelqu’un qu’on connaît déjà plutôt que de s’aventurer dans l’inconnu », estime Mohamed Ag Intalla, l’Amenokal de l’Adrar des Ifoghas, basé à Kidal, où les ex-rebelles de la CMA ont sécurisé les opérations de vote.
En mai 2014, les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et ceux du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) – tous deux membres de la CMA – avaient déclenché une offensive sur Kidal lors de la visite du Premier ministre d’alors, Moussa Mara. Des affrontements meurtriers avaient éclaté entre l’armée régulière et les combattants des groupes séparatistes pendant plusieurs jours. Quatre ans après, ce sont les mêmes populations qui se sont engagées pour qu’Ibrahim Boubacar Keïta remporte une large victoire dans le Nord ». Le 19 juillet dernier, alors en visite à Kidal pour la première fois depuis cinq ans, IBK avait été accueilli à sa descente d’hélicoptère par Mohamed Ag Intalla, Bilal Ag Achérif et Alghabass Ag intalla, le très influent secrétaire général du HCUA. Le président sortant, en campagne électorale, avait même passé la nuit à Kidal, promettant le retour effectif des services de base, ainsi que la construction d’un aéroport international et d’un hôpital de niveau régional. (Jeune Afrique).
Dans la région de Taoudénit, au nord de Tombouctou, IBK a « enregistré 85% des suffrages (contre 15% à son rival Soumaïla Cissé). La localité, qui a accédé au statut de région en 2016 et où les autorités intérimaires sont en cours d’installation, avait une forme de « dette » envers IBK. « Il y a quatre mois, nos chefs de faction ont pris un engagement auprès d’IBK : lui faire un cadeau après avoir érigé Taoudénit en région. Et la seule manière pour eux de le remercier, c’était à travers le vote », explique Safia Moulaye Mohamed, une militante du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti présidentiel. Pendant des semaines, dans la région de Taoudénit, elle a battu campagne pour la réélection de celui qu’elle appelle affectueusement « Boua » [« Papa », en bambara, le surnom donné à IBK par les militants du RPM].
A Ménaka, où la CMA a participé à la sécurisation du scrutin, lors des deux tours, aux côtés du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), des Forces armées maliennes, des soldats de l’opération Barkhane et de ceux de la Minusma, les leaders insistent. Selon eux, seule l’application de l’accord de paix peut mettre fin aux affrontements intercommunautaires qui ont cours dans cette région. Les gens cherchent la paix. Il y a eu la guerre en 2012, et maintenant nous sommes dans conflit intercommunautaire. La population connaît IBK, les gens ont pu discuter avec lui. Les choses avancent et ils n’ont pas envie de casser une dynamique qui s’est mise en place difficilement » (Ibrahim Ag Idbaltanate, leader de Ménaka). (Jeune Afrique).
Certes, de ce que l’on croit savoir du déroulement du scrutin présidentiel des 29 juillet et 12 août, les accusations de grivèlerie électorale localisée ne sont pas tout à fait sans fondement. De part et d’autre, d’ailleurs, la seule différence réside dans l’inégalité d’accès à la fraude entre le candidat du pouvoir et celui de l’opposition. La dose d’artifice a-t-elle cependant été suffisante pour qu’il faille remettre en cause le résultat du second tour et estimer que, sans elle, l’alternance l’aurait emporté ? Vraisemblablement pas ».
Érigées a priori en « juges de paix par toutes les parties », les missions d’observation de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ainsi que la représentation de l’ONU et les chancelleries installées à Bamako ne doutent pas de la validité de la réélection d’IBK, même si certains pensent qu’un écart d’une vingtaine de points entre les deux concurrents aurait été plus conforme à la réalité que les trente-quatre reconnus par la Cour constitutionnelle. Dans un pays en pleine crise sécuritaire, où la citoyenneté est encore balbutiante et où l’équivalence entre bulletin de vote et billet de banque est toujours largement établie, on nous permettra de ne pas exiger une transparence à la norvégienne et de nous contenter de l’essentiel : Ibrahim Boubacar Keïta est bien celui qui a récolté le plus de voix au soir du 12 août 2018 (Jeune Afrique du 26 Août 2018).
Parlant du déroulement du processus électoral en général, le rapport dénonce entre autres une campagne dominée par des contestations et les doutes quant à la sincérité du scrutin ; un second tour sur fond de revendications de l’appareil juridictionnel et du corps préfectoral ; des efforts consentis en faveur de la transparence ; des préparatifs logistiques renforcés pour le second tour ; la distribution et l’utilisation des cartes non-distribuées reste un enjeu ; une période marquée par la partialité des médias audiovisuels d’Etat et des limitations à la liberté d’expression ; les femmes présentes au niveau des membres de bureaux de vote mais peu nombreuses aux élections supérieurs ; les droits des personnes handicapées insuffisamment pris en compte ; des résultats contestés par une majorité des candidats mais confirmés pour l’essentiel par la Cour constitutionnelle ; la grande majorité des recours des candidats ont été écartés pour une question de délai.
La communauté internationale, malgré les centaines de millions de dollars qu’elle met au Mali, se contente « d’observer » et au final, accepte les résultats, préférant la « stabilité », quitte à s’accommoder de la « médiocrité », telle que nous l’avons vue ces cinq dernières années et au-delà. Pire, certains et non les moindres, ont félicité le Président IBK avant la publication des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle. Heureusement, le Canada l’a fait après.
Source : Bréhima Mamadou KONE, Chercheur