Dans le cadre de la transparence dans la gestion des affaires publiques, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) a présenté au public les activités réalisées au cours de l’exercice 2013-2018
Après une première expérience tentée avec l’ORTM, le MESRS a fait un débat télévisé sur la chaîne Africable dans le cadre des activités réalisées au cours du premier quinquennat d’IBK. C’était le mardi dernier dans la salle des réunions dudit département. Animé par le journaliste Robert Dissa de ladite chaîne, le débat a permis aux différents panelistes d’étaler au public les acquis qui font le bilan des 5ans du département.
D’entrée de jeu, il est revenu au ministre, Pr Assétou Founè Samaké Migan de prendre la parole pour introduire le débat. Elle a évoqué les grandes orientations qui ont servi de lignes directives pour les débatteurs. Il s’agit de : la modernisation de l’offre de la formation et de la gouvernance; le développement de la recherche et la valorisation des résultats de la recherche et les perspectives et défis.
Après Mme le ministre, un premier groupe de panelistes s’est invité au plateau pour débattre sur le premier thème du jour. Il est composé du Pr Alassane Diakité de l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication, du Pr Abdoulaye Salim Cissé de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de Mme Awa Doumbia du CERFITEX. Ils ont tour à tour développé les acquis du département sur le sujet. Chacun, selon son domaine de compétence, a apporté des éléments de réponse aux différentes questions posées par le modérateur et qui sont en rapport avec le sujet.
Le panel constitué autour du thème” Développement de la recherche scientifique et la valorisation des résultats de la recherche” fut développé par d’autres intervenants. Il s’agit du Pr Dabo du CNRST qui a exposé le sous-thème sur les appuis accordés à la recherche. Quant à celui de la valorisation des résultats de la recherche biomédicale, il a été développé par le Dr Issaka Sagara.
Intervenant pour la seconde fois, la directrice du CERFITEX Mme Awa Doumbia a brièvement exposé les avantages de sa structure pour la valorisation du coton dans notre pays.
Le dernier panel de ce débat sur les perspectives et défis au niveau de l’enseignement supérieur dans notre pays a été largement développé par le secrétaire général adjoint de l’AEEM, Idrissa Maiga. Il a porté sur la composante, insécurité en milieu scolaire et universitaire.
Quant à celle de la gestion des flux d’étudiants, elle été commentée par Abdoulaye Salim Cissé. Le coordinateur du Programme d’appui au développement de l’enseignement supérieur a de son coté fait ressortir les appuis du gouvernement et les partenaires au développement, en termes de formation des ressources humaines.
Diakalia M Dembélé
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Election présidentielle : Sabati 2012 et la Plateforme des arabophones soutiennent IBK
Dans le cadre de soutien à IBK à l’élection présidentielle de 2018, Sabati 2012 et la Plateforme des arabophones pour un Mali apaisé ont organisé le mardi 23 Juillet, au siège de Sabati 2012, sis à Oulofobougou, un accord de partenariat.
La cérémonie d’alliance était co-présidée par l’Honorable Mamadou Lamine Djiguinè, Directeur de campagne de Sabati 2012 pour le soutien à IBK et de Salam Traoré, Président de ladite Plateforme. C’était en présence de l’Honorable N’Doula Thiam et le Directeur de campagne de la Plateforme des arabophones pour un Mali apaisé, Aly Sidibé
Au cours de cette importante cérémonie le président de la Plateforme des arabophones pour un Mali apaisé a évoqué les raisons de l’organisation de cet accord de partenariat entre les deux parties.
Selon lui, sa Plateforme est le résultat d’une série d’activités. Par exemple, le 24 juin 2018, une journée de réflexion a été organisée ayant comme thème « vers une citoyenneté active et responsable des arabophones du Mali ». Au cours de cette journée, un certain nombre de questions, particulièrement quels sont les actes posés par le gouvernement au profit des arabophones ? Quelle est la place des élections dans la citoyenneté du cas des arabophones ? et quelle est la meilleure stratégie permettant aux arabophones de participer de façon active, massive et coordonnée aux élections de 2018 ?
A la fin de l’examen, poursuivra-t-il, il a été décidé de mettre en place un mouvement appelé : « Plateforme des arabophones pour un Mali apaisé » composée de l’ensemble des associations et regroupement d’arabophones au Mali. Un mémorandum a été élaboré aussi avec lequel les membres de ladite Plateforme ont démarché les partis politiques. Ils se sont rendus compte que le contenu de leur mémorandum était en parfaite harmonie avec la plupart des projets de société des candidats. Quand ils se sont retournés à leur base, après une analyse approfondie, ils se sont rendu compte que les mesures prises par IBK correspondaient idéalement à celles de la Plateforme. Autres raisons pour le choix porté sur IBK : c’est que, IBK est le candidat le plus titré au Mali. Cela se justifie à travers les postes qu’il a occupés. Il a été : ambassadeur, ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, Président de l’Assemblée nationale, simple député. S’il l’homme est en difficulté, « nous devons lui venir en aide, nous devons tenir compte du contexte dans lequel il gouverne le pays. Nous l’avons choisi parce qu’il appartient à un parti politique, il est aussi le candidat le plus proche des arabophones, et cela, grâce aux actes qu’ils posés en leur faveur, par exemple, l’intégration des enseignants des medersas dans la Fonction publique des Collectivités Territoriales, la reprise des activités de l’Institut Cheick Zayed, le financement du « Projet d’appui à l’éducation bilingue de base à hauteur de 12 milliards de FCFA. S’y ajoute le paiement de trois mois d’arriérés de salaires des enseignants contractuels en Libye, après la chute de Mohammar Khadafi. Il a encore promis leur intégration dans la Fonction publique des Collectivités Territoriales.
Le Mouvement Sabati 2012, sur la base de son mémorandum qui colle avec celui des nôtres, a fait que nous avons décidé d’organiser cette alliance avec Sabati 2012 pour soutenir IBK, à en croire Salam Traoré.
Le Directeur de campagne de Sabati 2012 a partagé le bien-fondé des propos de son prédécesseur.
Le Directeur de campagne de la Plateforme des arabophones pour un Mali apaisé à son tour, a demandé la mobilisation de tous les 14.000 fidèles enseignants arabophones d’aller vite retirer leurs cartes d’électeurs pour élire IBK dès le 1er tour.
Adama Bamba
Source: Le 22 Septembre
