C’est en substance ce que le Pr. Ali Nouhoum Diallo a laissé entendre samedi 8 août au cours du premier numéro «de dialogue de génération», initié par la Maison de la Presse. «Dialogue de génération» se veut un cadre d’échanges entre les anciens cadres du pays et la jeune génération.
L’initiative est née du constat que les anciens cadres écrivent de moins en moins sur leurs parcours professionnels, politiques, bref sur leur vie. Du coup, la jeune génération manque de repère. La Maison de la presse à travers «dialogue de génération» entend combler ce vide en incitant les anciens à parler de leur parcours et de leur expérience à la jeune génération. Et c’est le Pr. Ali Nouhoum Diallo qui a été l’invité du premier numéro de cette rencontre.
Connu comme un grand bavard, celui-ci a beaucoup parlé de sa vie estudiantine. Il s’est montré avare au sujet de sa vie politique. Aussi, il s’est peu exprimé sur la crise malienne et sur l’Accords signé les 15 mai et 20 juin derniers entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord.
Face à la crise qui affecte le Mali depuis 2012, quel conseil donner aux jeunes maliens pour y faire face ?
« Si j’étais jeune, j’apprendrais à manier les armes. Moi à la place des jeunes, je m’entrainerais aux armes», a répondu le célèbre invité. Avant d’ajouter que la situation actuelle du Mali exige que chaque malien soit soldat pour défendre la partie. Que les populations se détrompent à croire que seules les autorités ont la solution à cette crise.
Sa bonne relation avec la presse malienne ne l’a pas empêché de dire ses quatre vérités aux journalistes. Il accuse la presse malienne d’avoir fait le travail de la CMA qui a réussi à inculquer aux populations maliennes que l’Azawad est une «réalité mémorielle, historique, culturelle ». Pour lui, le terme Azawad ne devrait pas être relayé par la presse malienne car l’ «azawad » est loin d’être une réalité mémorielle encore moins historique mais purement et simplement politique.
Quel rapport existe-t-il entre Pr. Ali Nouhoum Diallo et IBK ?
«Nous sommes des frères, c’est mon ainé, c’est aussi un camarade. Nos rapports sont toujours bons. Mais depuis qu’il a été élu président de la République, on ne s’était pas rencontré jusqu’à sa rentrée de la Turquie où, sa fameuse mort a été annoncée », a indiqué Pr Diallo.
