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PPP. Le MAROC fait figure de proue en AFRIQUE

Hausse de la compétitivité des entreprises privées, mobilisation de plus en plus importante de capitaux privés, multiplication des constructions d’infrastructures solides…Le Maroc fait figure de proue en Afrique dans la gestion déléguée susceptible d’attirer les investissements étrangers, ont constaté les participants à la 2e édition du Forum partenariat public privé Afrique qui s’est ouvert ce lundi à Casablanca.

L’état désastreux des infrastructures en Afrique, dû essentiellement aux retards accumulés et l’absence du secteur privé dans le financement des grands projets étatiques, fait perdre aux pays du continent 2% de croissance et réduit l’activité des entreprises privées de 40% chaque année. Néanmoins, cette maladie qui ronge la plupart des économies africaines n’est pas une fatalité. Certains États cherchent par tous les moyens à se démarquer afin d’écrire leur propre destin. C’est le cas du Maroc qui depuis plusieurs années multiplie les chantiers de dynamisation du recours aux contrats de PPP, vu son apport considérable pour l’accélération du rythme des investissements publics et l’amélioration du climat des affaires. Aujourd’hui, le royaume se positionne comme une figure de proue dans la gestion déléguée susceptible d’attirer les investissements étrangers et d’assurer une bonne gestion des services publics. C’est en tout cas le constat fait par les participants à la 2e édition du Forum partenariat public privé Afrique qui se tient les 11 et 13 novembre, à Casablanca, et qui vise la promotion des investissements privés dans les secteurs de l’agriculture et des TICs en Afrique.

«Au Maroc, plusieurs exemples de PPP réussis peuvent être cités, à savoir le Technopark de Casablanca, un établissement financé en grande partie par le secteur privé», a indiqué Douada Coulibaly, président du forum et PDG de la société Trainis Sa, organisatrice de l’événement.  Un constat partagé par Najat Saher, adjointe DEPP au ministère de l’Économie et des finances du Maroc. Selon elle, le secteur privé au Maroc a atteint une maturité dans la quasi-totalité des secteurs de l’économie nationale disposant de grandes capacités techniques et financières. Cette maturité se traduit aujourd’hui par la hausse de la compétitive des entreprises privées, une mobilisation de plus en plus importante de capitaux privés, la construction d’infrastructures solides notamment au sud du pays que ce soit dans le domaine agricole ou dans le secteur des TIC. Et les résultats sont plus parlants dans la course aux nouvelles technologies. «Le Maroc affiche une nette remontée dans le dernier classement du World Economic Forum relatif aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le royaume se situe en quatrième position derrière l’Île Maurice, les Seychelles et l’Afrique du Sud», a rappelé Najat Saher en précisant que cette avancée majeure est le fruit de plusieurs années de réformes et d’efforts visant le développement des PPP pour la fourniture de services et d’infrastructures administratives, sociales et économiques dans le royaume.

Après la mise en place d’un cadre légal unifié et incitatif en l’occurrence la loi n° 54-05 relative à la gestion déléguée des services publics, en 2006, le pays s’est doté d’une nouvelle loi spécifique au PPP, laquelle loi est entrée en vigueur en 2015 avec pour objet de définir un cadre général unifié et incitatif au développement des partenariats public-privé au Maroc au profit de l’État, des établissements publics de l’État et des entreprises publiques dans différents secteurs d’activités. Par ailleurs, d’autres chantiers d’envergure sont en cours de réalisation pour le renforcement de l’offre de services et d’infrastructures économiques et sociales afin de répondre au mieux aux attentes des citoyens et opérateurs économiques, d’améliorer la compétitivité économique du pays et de renforcer l’attractivité de l’investissement particulièrement dans le secteur des nouvelles technologies, appelé à se développer à grande vitesse. Il s’agira concrètement de mettre en place une commission nationale dirigée par le chef du gouvernement pour décider d’un PPP tri-annuel, d’assouplir l’arsenal juridique existant, d’améliorer la gestion des offres spontanées et d’œuvrer pour faciliter les offres de financements innovants, entre autres chantiers.

 

Douada Coulibaly
Président du forum et PDG de la société Trainis Sa
Sur le plan agricole, le Maroc a réussi sa révolution verte grâce notamment à la mise en place d’une bonne stratégie de maîtrise de l’eau, financée essentiellement grâce des investissements privés importants.

Écrit par Khadim Mbaye

Les Eco

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