Le site TechRadar a interviewé Bret Taylor, qui a travaillé chez Facebook en tant que directeur technique jusqu’en 2012 et qui dirige aujourd’hui l’entreprise qui a créé l’appli de traitement de texte électronique Quip.
Bret Taylor revient sur la création du bouton “Like” (“J’aime”) et les discussions qui l’ont accompagnée : “Le fait de choisir le mot ‘like’ a déjà fait l’objet d’un gros débat. Quant au bouton ‘dislike’ (je n’aime pas), la principale raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas le créer, c’est que son côté négatif, sur un réseau social, peut avoir des conséquences malheureuses.”
“S’il y avait un bouton ‘dislike’, ça finirait mal”
“Au départ, nous avons créé le bouton ‘like’ parce que nous savions que, souvent, les internautes voulaient approuver un contenu posté sur le réseau, sans rien avoir de particulier à dire sur le sujet. Beaucoup de commentaires disaient simplement ‘cool’ ou ‘ouah’. Le bouton ‘like’ a donc permis de dire la même chose en un clic.”
“Un bouton ‘dislike’ ne fonctionnerait pas de la même manière”, précise Bret Taylor à TechRadar. “Il apporterait beaucoup de négatif. (…) J’ai le sentiment que s’il y avait un bouton ‘dislike’, ça finirait mal. Si un contenu posté sur Facebook vous déplaît, mieux vaut écrire un commentaire, parce qu’il y a probablement des mots précis pour exprimer ce que vous ressentez.”
En “likant” des pages, les utilisateurs de Facebook indiquent leurs intérêts – des données qui sont ensuite utilisées pour adapter les publicités aux différents publics. Inutile de préciser, conclut le journaliste de TechRadar avec une pointe de cynisme, qu’en ce qui concerne la publicité ciblée, “un bouton ‘dislike’ ne serait pas aussi utile qu’un bouton ‘like'”.
source : courrierinternational.com