Le 3 septembre se sont ouverts le Dialogue de haut niveau entre les dirigeants chinois et africains et les représentants des entreprises et industries et la 6e Conférence sino-africaine des entrepreneurs. La photo montre des correspondants étrangers lors d’une interview sur place.
Le 3 septembre, des journalistes venus participer au Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine et des volontaires du Centre de presse, vus dans la zone interactive. A cette occasion, ils ont exprimé toute leur admiration pour Beijing et le service chaleureux et attentionné des bénévoles. (Photo He Yong / pour le Quotidien du Peuple)
L’après-midi du 3 septembre, le Président Xi Jinping a prononcé un discours lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine. Il a rappelé l’histoire des échanges amicaux entre la Chine et l’Afrique avec une affection profonde et a souligné que la Chine et l’Afrique se sont engagées dans une voie unique de coopération et de « gagnant-gagnant ».
Résumant l’expérience historique de la coopération sino-africaine, le Président Xi Jinping a proposé d’adhérer, dans la coopération, aux principes d’amitié sincère et d’égalité, de traitement équitable réciproque, de justice et de rectitude pour les intérêts, de mise en avant de la justice, de développement pour le peuple, de pragmatisme et d’efficacité, et d’ouverture, de tolérance et d’éclectisme. Cette « persistance » en quatre points démontre totalement la volonté de la Chine d’être toujours un bon ami, un bon partenaire et un bon frère de l’Afrique et de soutenir la stabilité à long terme, le développement et le rajeunissement de l’Afrique.
Dans son discours qui a suivi, le Président actuel de l’Union africaine, le Président du Rwanda Paul Kagame, a déclaré que les relations sino-africaines sont en bonne santé et fructueuses, soulignant que les choses sont claires et que personne ne se méprenne : l’Afrique est pas un coin du jeu à somme nulle. Les avantages de la coopération sino-africaine sont réels et toutes les parties qui viendront en Afrique pour investir en tireront des bénéfices.
Mettant l’accent sur la construction d’une nouvelle ère de la communauté de destin sino-africaine, le Président Xi Jinping a également proposé lors du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine que « huit grandes actions » soient mises en œuvre au cours des trois prochaines années et à l’avenir.
Dans le cadre de la coopération en matière de promotion industrielle, de connectivité des installations, de facilitation du commerce, de développement vert, de renforcement des capacités, de santé et d’hygiène, d’échanges culturels et entre peuples, de paix et de sécurité, il a été décidé de mettre en place une Exposition économique et commerciale sino-africaine en Chine, de commencer la préparation du « Plan sino-africain de coopération dans les infrastructures » avec l’Union africaine, de mettre en œuvre 50 projets d’aide au développement écologique et à l’éco-environnement pour l’Afrique, de mettre en place 10 ateliers Lu Ban en Afrique pour offrir une formation professionnelle aux jeunes africains… une initiative spécifique qui reflète la « réalité » de la coopération de la Chine avec l’Afrique.
Le ministre kenyan des Affaires étrangères, Amina Mohamed Jibril, a déclaré que les « huit grandes actions » proposées par le Président Xi Jinping sont en concordance avec notre époque, parce que les pays africains et la Chine font face à des tâches de développement communes et des besoins mutuels et que le renforcement de la coopération est bénéfique pour les deux parties. Ce qui l’a le plus impressionné était que le Président Xi Jinping a souligné dans son discours que le développement de l’Afrique est durable et que le renforcement de ses capacités doit être accentué. Les « Huit actions » sont conformes aux exigences de l’Afrique en matière de développement et d’approfondissement de la coopération sino-africaine.
Invité spécial du sommet, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a quant à lui indiqué que, ces dernières années, les relations sino-africaines se sont constamment renforcées, que la confiance mutuelle politique a été sans cesse améliorée, que la coopération et les échanges ont été approfondis et que la coopération au développement a augmenté, ce qui a contribué à la compatibilité du Programme des Nations Unies pour le développement durable à l’horizon 2030 et du Programme 2063 de l’Union Africaine ; il a par ailleurs ajouté qu’il appréciait cette coopération car une coopération de ce genre peut bénéficier aux populations de Chine et d’Afrique, mais aussi du monde entier.
Dans son discours, le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a quant à lui souligné que ce sommet coïncide avec des changements inquiétants de la situation internationale. Le phénomène de l’unilatéralisme ne cesse de prendre de l’ampleur. Cette situation a de graves conséquences pour la paix et la sécurité mondiales et a entravé la formation d’un ordre international plus équitable et plus juste. Selon lui, ce sommet constitue une double opportunité pour l’Afrique, d’une part en réaffirmant son adhésion au multilatéralisme, et d’autre part en jetant les bases plus solides pour la construction d’un système de gouvernance mondiale qui soit en phase avec son époque.
Zhao Cheng, Guan Kejiang, Du Shangze et Ji Peijuan
Quotidien du Peuple