Le recrutement spécial de la 1ère vague de Gao vient de boucler sa formation sur la place d’Armes du Camp Firhoun ag Alinçar de Gao. C’était le mercredi 2 février 2022, en présence du Gouverneur de la région de Gao, le général Moussa Moriba Traoré, du Commandant du théâtre-Est de l’opération Maliko, le colonel Famouké Camara, des autorités administratives, militaires, paramilitaires, coutumières, des Forces partenaires du Mali, des parents et amis des recrues.
Ils sont au total 235 recrues ayant suivi une formation de deux mois. Ces jeunes de 18 à 30 ans se sont familiarisés, du 1er décembre 2021 au 31 janvier 2022, à des disciplines comme La tactique, le RSA, l’armement, l’instruction sur le tir, le DIH, l’hygiène et le secourisme entre autres.
Le directeur de Centre, le capitaine Cheicknè Sissoko, a fait observer une minute de silence à la mémoire des illustres disparus avant d’affirmer que cette cérémonie marque la fin de la formation commune de base des jeunes maliens détenteurs d’armes et munitions de guerre. Provenant des sites d’enregistrement de Gao, Ansongo et Tombouctou, ces jeunes civils étaient loin d’imaginer les péripéties qui les attendaient. Aux dires du directeur de centre, les exigences et rigueurs ont permis de donner satisfaction à la hiérarchie militaire par rapport à la formation physique, morale et intellectuelle à travers une instruction de qualité.
S’adressant aux recrues, il les a exhortés à consolider les connaissances acquises avec discipline, courage et assiduité. Il a ensuite adressé ses remerciements au commandement du théâtre-Est pour son soutien indéfectible.
Pour le commandant de zone de Gao, le colonel Issa Bagayoko, ce recrutement spécial est la volonté manifeste des hautes autorités politiques et militaires, afin de réduire ou même annihiler la circulation d’armes de guerre dans les régions du Nord et du Centre du pays. Il a souligné que ce recrutement vise, également, à mieux sécuriser les personnes et leurs biens dans les localités en proie à l’insécurité résiduelle à savoir le banditisme, les braquages, les vols, les assassinats et enlèvements dans les zones urbaines et inter urbaines. Il a affirmé que depuis le 22 octobre 2021, 950 jeunes des régions du Nord se sont volontairement présentés dans les centres de recrutement de Gao, Ménaka et Ansongo. Pour la défense de la patrie, ces jeunes ont rendu 800 armes de guerre, 43 caisses de munitions, des obus et des roquettes soit 70 % d’équipement d’un bataillon d’infanterie.
Le commandant de zone les a exhortés à sensibiliser davantage les jeunes des villes, villages et hameaux pour les prochains recrutements. Il a, enfin, adressé ses remerciements à tout le personnel de la Commission sectorielle de recrutement spécial et de l’encadrement pour les efforts abattus. Un défilé militaire a mis fin à la cérémonie.
DIALLO avec FAMa