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POUR LE MAINTIEN ET LA CONSOLIDATION DE LA PAIX : Le rôle des langues maternelles en débat

« Rôle des langues maternelles  dans le renforcement de la paix et de la réconciliation au Mali« , tel est le thème débattu mardi 23 février 2016 à l’Académie malienne des langues maternelles (Amalan).

Kénékouo Barthelemy Togo ministre education nationale

La conférence s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives de l’édition 2016 de la journée internationale des langues maternelles que l’Amalan célèbre. Elle a été présidée et suivit avec intérêt par le ministre de l’éducation nationale,  Kénékouo dit Barthélemy Togo.

Il s’agit pour les responsables de l’académie et de l’éducation non formelle, appuyés par les anciens des structures et le département de tutelle de trouver des moyens de tirer profit de la diversité linguistique et culturelle au Mali. L’objectif est d’intégrer les langues maternelles dans le renforcement des efforts de la paix et de la réconciliation entrepris par le gouvernement.

Cet effort, pour le ministre a débuté par la traduction de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issue du processus d’Alger dans les langues nationales. Cet exercice a permis une large compréhension du contenu de ce document. En partageant les langues d’un même terroir, on partage les mêmes richesses. « Ce multilinguisme conviviale constitue pour nous une richesse culturelle et un facteur d’unité nationale à travers lesquels sont construites nos valeurs sociétales dont le Mali est fier« , a souligné le ministre.

Il s’est dit convaincu qu’à l’issue des débats des propositions sur la pertinence et la nécessité d’investir davantage dans les langues nationales ne feront pas défaut. Car, elles constituent à la fois un outil pédagogique, un moyen d’éducation social, d’instauration et de renforcement de la paix.

Les débats ont porté sur deux thèmes qui sont : « Articulation langue nationale/français : cas des étudiants locuteurs tamasheq«  et le« multilinguisme dans le système éducatif en Afrique« .

Pour le chef de bureau de l’Unesco à Bamako, Lazare Eloundou, les langues maternelles sont incontournables pour la cohésion et le vivre ensemble. Pour lui, faire leur promotion constitue le socle de la compréhension, du dialogue, de la solidarité et de la tolérance entre les cultures. Cette promotion passe nécessairement par l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. « Nous devons reconnaitre et cultiver cette force, afin de ne laisser personne de côté et de construire un avenir plus juste et plus viable pour tous« , a-t-il paraphrasé Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco.

Le secrétaire exécutif par intérim de l’Académie des langues africaines (Acalan), Dr. Dampha Lang Fafa, a lui, souhaité que les différentes contributions qui sortiront de la conférence débats apportent une plus-value à nos efforts communs en matière de promotion et de valorisation des langues africaines.

Aminata Traoré

 

Source: lesechos

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